Une nouvelle étude confirme qu'il n'y a pas de preuve suffisante pour l'instant pour conclure que l'utilisation de pistolets à décharge électrique puisse causer un stress et une arythmie cardiaque mortels chez le suspect atteint par l'impulsion.
Selon le Conseil des académies canadiennes, « les études disponibles donnent à penser que les complications fatales, quoique biologiquement plausibles, sont extrêmement rares ».
L'organisme national a publié son rapport mardi, alors qu'un débat fait rage à Toronto sur la possibilité d'étendre l'usage des pistolets Taser, qui sont réservés actuellement aux superviseurs et aux unités tactiques de la police.
En août dernier, l'Ontario a permis aux corps policiers de la province d'équiper tous leurs agents d'un pistolet à impulsions s'ils le voulaient, mais à leurs frais.
Autres facteurs
Plus de 9000 policiers canadiens sont munis actuellement d'un pistolet à impulsions, selon le rapport du Conseil des académies canadiennes, qui indique qu'environ 33 suspects sont morts depuis la fin des années 1990 après avoir été atteints par une décharge.
Mais l'étude souligne que plusieurs facteurs peuvent être en cause dans le cas de décès, comme la consommation de drogue ou d'alcool et une condition médicale préexistante.