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Les Alouettes s'inclinent contre les Bombers et devront patienter

Les Alouettes s'inclinent contre les Bombers
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MONTRÉAL - Les Alouettes de Montréal ont raté une occasion en or de s'assurer une place en séries, lundi, au stade Percival-Molson. Ce n'est sans doute que partie remise... à la condition que les joueurs de Jim Popp ne répètent pas la même comédie d'erreurs et ne commettent par les mêmes largesses qui ont mené à leur revers de 34-27 contre les Blue Bombers de Winnipeg.

Une semaine après avoir réussi quatre passes de touché à Edmonton, Josh Neiswander est redevenu un joueur bien ordinaire face aux Bombers. Tout comme un bon nombre des membres de la défense montréalaise, pourtant si dominants dans la plupart des matchs cette année. Le résultat, c'est que même s'ils affrontaient une équipe à un doigt d'être éliminée des séries, ils ont laissé échapper l'occasion d'assurer leur propre participation en éliminatoires.

«Nous n'avons pas assez bien joué et ce, dans chacune des trois phases du jeu, a souligné Popp. La défensive a accordé de longs jeux, les unités spéciales leur ont remis le ballon et l'attaque aussi, et l'offensive n'a pas réussi à finir ses poussées.»

«Le niveau d'exécution de l'attaque n'a pas été très bon et ç'a commencé avec moi. Nous devons être meilleurs. Il faut mieux protéger le ballon», a commenté Neiswander (19-en-38, 199 verges), qui a commis trois interceptions et n'a réussi qu'une seule fois à permettre aux Alouettes d'inscrire un touché.

Ce moment est survenu quand sa passe de 40 verges à Duron Carter (82 verges en six attrapés) a préparé la table pour la course d'une verge de Tyrell Sutton pour le majeur.

L'autre touché des Oiseaux — le premier du match pour le club montréalais — a été orchestré par Troy Smith (3-en-6, 35 verges), quand celui-ci a eu droit à sa chance. Il a alors mené une série de huit jeux sur 50 verges qui a été couronnée par le touché de 12 verges de S.J. Green. Le receveur en était à son 10e majeur de la saison, ce qui égale un sommet personnel.

Smith a toutefois commis une interception à son tour et Neiswander est revenu pour de bon, sans toutefois réussir à mener les siens assez loin sur le terrain pour autre chose que des placements. En deuxième demie, l'attaque montréalaise s'est limitée aux bottés de Sean Whyte. Celui-ci a alors réussi trois de ses quatre placements de la rencontre, dont un de 48 verges.

Whyte a toutefois raté un botté de précision de 33 verges à un moment crucial, quand les Alouettes tiraient de l'arrière 31-26 avec moins de trois minutes à faire au dernier quart. Son simple laissait les siens encore à deux séquences à l'attaque de réussir un retour.

«Nous devons tous nous améliorer», a succintement réagi Popp — habituellement très volubile — en parlant du jeu raté de Whyte.

De son côté, la défense des Alouettes a permis à Max Hall, le quart des Bombers, de signer sa première victoire en quatre départs depuis ses débuts, le 13 août. Hall (16-en-27, 223 verges) a lancé des passes de touché au demi à l'attaque Will Ford (17 verges) et à Clarence Denmark (40 verges). Le quart substitut Jason Boltus a inscrit un touché à la suite d'une course d'une verge, tout comme Ford, après deux longues passes à Denmark dans le premier cas et la course de 69 verges de Ford dans le deuxième cas. Sandro DeAngelis a réussi deux placements.

«Tout ce qu'on avait amélioré — les revirements, les pénalités aux mauvais moments, arrêter l'adversaire quand il le faut —, il n'y a rien eu de cela aujourd'hui, a souligné Popp. Nous nous sommes battus nous-même. Il faut leur donner le crédit de ne pas avoir baissé les bras alors qu'ils auraient pu facilement le faire, mais nous leur en avons donné beaucoup aujourd'hui.»

En raison de ce revers — un premier en trois sorties et un deuxième à Montréal contre les Bombers cette saison —, les Oiseaux ont bousillé une belle occasion d'éliminer les Bombers et d'assurer leur propre participation aux séries.

«Mes joueurs ont du caractère, ils ont toujours tout donné cette saison, a souligné Popp. Mais ce qui m'inquiète, c'est que nous avons eu l'occasion d'être à égalité en première place cette année, et nous n'avons pas remporté ce match-là. Nous avons eu l'occasion d'être à égalité en deuxième, et nous n'avons pas gagné. Et là, nous avions la chance d'assurer notre place en séries et de poursuivre notre quête pour terminer plus haut au classement, et nous n'avons pas fait le travail.

«Tout ça, sur notre propre terrain», a ajouté le directeur général et entraîneur-chef des Alouettes, en faisant allusion à la fiche à domicile de son équipe (3-5).

Le club montréalais s'est par ailleurs compliqué la tâche dans sa quête pour rejoindre les Tiger-Cats de Hamilton en deuxième place dans l'Est. Les Alouettes pourront toutefois se racheter au cours des deux prochaines semaines puisqu'ils affronteront les Ticats à deux reprises d'ici le 26 octobre — au stade Percival-Molson dimanche prochain, puis à Guelph le samedi suivant.

«On est une équipe qui a la mémoire courte, a noté le secondeur Marc-Olivier Brouillette. On va regarder les vidéos, corriger ce qu'il faut corriger et tout ça va être derrière nous au moment d'affronter Hamilton.»

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