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Les vignerons québécois demandent au gouvernement de moderniser les lois afin d'obtenir plus de visibilité

Quelle place pour les vins québécois?
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Les vignerons québécois demandent au gouvernement de moderniser les lois afin d'obtenir plus de visibilité à la Société des alcools du Québec (SAQ).

En période de vendange, ils récoltent ces jours-ci le fruit de leur travail. Or, les vignerons de la province, qui sont de plus en plus nombreux, peinent à se faire une place sur le marché.

« La loi n'a pas été conçue avec l'éventualité qu'il y ait des vignerons [québécois] qui aimeraient vendre du vin », a souligné le propriétaire du Domaine Les Brome, Léon Courville, dont le vignoble n'est plus profitable après 14 ans d'activité.

M. Courville s'est joint à un regroupement de vignerons québécois qui demande au gouvernement de moderniser les lois et de modifier le mandat de la SAQ. Les viticulteurs désirent que la société soit forcée de promouvoir et de faciliter la vente des produits du Québec.

Le député libéral de Huntington, Stéphane Billette, a déposé un projet de loi à cet effet. Il s'inspire de la Régie des alcools de l'Ontario où les vins locaux représentent 40 % des ventes alors qu'au Québec, ils représentent moins de 1 %. « Lorsqu'on rentre dans une LCBO (Régie des alcools de l'Ontario) , ce qu'on voit c'est la promotion des produits ontariens, a-t-il fait savoir. On s'enfarge dans les produits en rentrant. Il y en a partout! »

La SAQ a refusé de répondre à nos questions devant la caméra, mais rappelle l'existence de sections exclusivement réservées aux produits québécois dans ses magasins, tout en reconnaissant qu'il y a encore du travail à faire. La société d'État se justifie en disant vouloir suivre le rythme de production.

L'évolution de la qualité des vins québécois et leurs ventes vont de mieux en mieux. Une augmentation de 40 % de 2012 à 2013 a été enregistrée.

Selon le propriétaire de vignoble Léon Courville, la situation est opposée à la politique de souveraineté alimentaire du gouvernement péquiste.

Le ministre des Finances et de l'Économie du Québec s'est dit d'accord avec le constat. « La SAQ doit faire plus. »

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