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Mike Lazaridis pourrait déposer une offre pour racheter BlackBerry

Un ex-patron de BlackBerry veut racheter la firme
BlackBerry launches its latest touchscreen devices using the new operating system BB10 at Old Billingsgate, London.
PA
BlackBerry launches its latest touchscreen devices using the new operating system BB10 at Old Billingsgate, London.

TORONTO - Les cofondateurs de BlackBerry (TSX:BB) Mike Lazaridis et Douglas Fregin envisagent de déposer une offre d'achat pour le fabricant de téléphones intelligents en difficulté.

D'après des documents présentés jeudi à la commission des valeurs mobilières des États-Unis (Securities and Exchange Commission, ou SEC), les deux hommes sont «intéressés à déposer une offre conjointe» dans «le but de stabiliser et ultimement réinventer la société».

Toujours selon ces documents, MM. Lazaridis et Fregin se penchent sur toutes les options qui s'offrent à eux relativement aux actions de BlackBerry qu'ils détiennent déjà, incluant l'éventuelle acquisition de toutes les autres actions en circulation, seuls ou avec d'autres investisseurs intéressés.

Les documents soumis à la SEC ne comportent aucun détail financier de toute offre susceptible d'être mise de l'avant.

BlackBerry connaît des difficultés marquées cette année, ses plus récents appareils ne réussissant pas à retenir l'attention des consommateurs.

La société de Waterloo, en Ontario, a lancé plus tôt cette année une révision stratégique visant à explorer diverses options, notamment la possibilité d'être vendue en un seul bloc ou en pièces détachées.

Fairfax Financial (TSX:FFH), le plus grand actionnaire de BlackBerry, a déjà présenté une offre d'achat conditionnelle de 9 $ US par action, ce qui confère à l'entreprise une valeur de 4,7 milliards $ US.

Les actions de BlackBerry ont terminé la séance de jeudi à 8,49 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de cinq cents, soit moins d'un pour cent par rapport à leur précédent cours de clôture.

Du point de vue des investisseurs, le fait que MM. Lazaridis et Fregin semblent sérieusement intéressés à faire une offre pour BlackBerry constitue «rien de moins qu'une bonne nouvelle», a estimé Carmi Levy, analyste du secteur de la technologie qui oeuvre à titre indépendant.

«Le pire scénario pour BlackBerry était qu'ils organisent une vente et que personne ne vienne. De toute évidence, une queue commence à se former», a déclaré M. Levy. «Ce n'est pas une longue queue, mais c'est une queue quand même», a-t-il ajouté.

Ensemble, MM. Lazaridis et Fregin détiennent environ huit pour cent des actions de BlackBerry, tandis que Fairfax en compte approximativement 10 pour cent.

M. Lazaridis a été président, cochef de la direction et coprésident du conseil d'administration de BlackBerry avant son départ de l'entreprise, en janvier 2012. M. Fregin a aidé M. Lazaridis à fonder la société auparavant connue sous le nom de Research in Motion, dont il a été le vice-président de l'exploitation avant son propre départ.

Les deux hommes ont convenu de se consacrer ensemble à toute éventuelle entente, de ne pas vendre leurs actions et de partager les coûts.

D'autres parties seraient aussi intéressées à mettre la main sur BlackBerry, selon les informations véhiculées par différents médias. Les noms de Google, Cisco, SAP et Microsoft ont notamment été évoqués.

En difficulté depuis quelque temps, BlackBerry est à la recherche d'éventuels acheteurs pour ses actifs. La société ontarienne a enregistré une lourde perte de 965 millions $ US au deuxième trimestre, alors qu'elle a inscrit à ses résultats financiers une charge de 934 millions $ US liée aux stocks invendus de téléphones BlackBerry Z10, un appareil à écran tactile mis en vente plus tôt cette année qui n'a pas séduit les consommateurs.

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