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Crise budgétaire: Obama évoque le risque de «profonde récession»

Crise budgétaire: Obama évoque le risque de «profonde récession»
President Barack Obama speaks about the government shutdown and debt limit, Tuesday, Oct. 8, 2013, in the James Brady Press Briefing Room of the White House in Washington. The president called House Speaker John Boehner once again saying that he won't negotiate over reopening the government or must-pass legislation to prevent a US default on its obligations. (AP Photo/Charles Dharapak)
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President Barack Obama speaks about the government shutdown and debt limit, Tuesday, Oct. 8, 2013, in the James Brady Press Briefing Room of the White House in Washington. The president called House Speaker John Boehner once again saying that he won't negotiate over reopening the government or must-pass legislation to prevent a US default on its obligations. (AP Photo/Charles Dharapak)

Au huitième jour de la paralysie de l'appareil gouvernemental américain, le président Barack Obama y est allé d'une mise en garde solide, mardi, affirmant que le plafond de la dette devra être relevé, faute de quoi le pays courra des risques de sombrer dans une profonde récession.

« Cessons d'invoquer des excuses et mettons un terme au blocage budgétaire », a sommé le président américain. « Ce vote pourrait avoir lieu aujourd'hui et il mettrait fin au blocage », a-t-il encore affirmé. Le président Obama a rappelé que la crise actuelle « n'était pas nécessaire » et qu'elle entraînait de nombreuses conséquences pour l'économie américaine.

Les élus américains ont jusqu'au 17 octobre pour relever le niveau d'endettement maximal du pays et éviter un défaut de paiement.

Le président Obama a rappelé qu'il avait dû annuler « d'importantes rencontres » prévues, en Asie, en raison de la situation qui prévaut dans le pays. Cette annulation n'a pas causé de dommages à long terme pour les États-Unis, a expliqué Barak Obama, mais elle « affaiblit la crédibilité des États-Unis dans le monde ».

Le président n'a pas voulu décrire en détail les conversations qu'il avait eues avec ses partenaires chinois, ou japonais, à ce sujet. Mais il a affirmé qu'à court terme, cela représentait une occasion ratée. « J'aurais dû être là », a-t-il déploré.

« Ils veulent faire des affaires avec nous, ils admirent notre économie, ils se soucient de la sécurité que nous maintenons dans le commerce. Ils veulent que nous travaillions avec eux. Cela n'a pas aidé que je ne sois pas là pour négocier un accord commercial qui nous aurait ouvert les portes de ce marché. » -- Barack Obama, parlant de la réaction des Asiatiques, de la Chine notamment, à la suite de l'annulation du voyage qu'il devait effectuer en Asie

Depuis le début du mois, tous les services fédéraux sont suspendus en raison du désaccord qui oppose les républicains aux démocrates. Majoritaires à la Chambre des représentants, les républicains réclament des concessions sur la réforme de la santé de Barack Obama, l'« Obamacare », avant de financer de nouveau les services fédéraux.

Lundi, après sept jours d'impasse, de timides signes d'ouverture sont parvenus tant du Congrès que de la Maison-Blanche sur le budget fédéral et le plafond de la dette. Marquant une légère évolution dans son discours, le président Obama se dit maintenant prêt à discuter de sa réforme de santé, mais seulement une fois que le Congrès aura voté des mesures pour relancer les services fédéraux.

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