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Salaire des employés municipaux à Québec: Labeaume réclame une baisse de 12 %

Labeaume réclame une baisse de 12 % du salaire des employés municipaux
Radio-Canada

Régis Labeaume a présenté mardi son premier engagement pour régler les prochaines conventions collectives des employés de la Ville de Québec.

Le maire sortant veut réduire la rémunération globale des syndiqués de 12 % pour diminuer l'écart avec le secteur privé et le gouvernement du Québec.

Régis Labeaume a présenté les résultats d'une enquête de l'Institut de la statistique du Québec menée en 2012 qui démontrent que les employés des municipalités de plus de 25 000 habitants gagnent 33,6 % de plus que les fonctionnaires provinciaux au Québec.

Il trouve que cet écart est exagéré. « On considère qu'il n'est pas normal que pour le même emploi, un employé de la Ville gagne le tiers de plus que le même employé du gouvernement du Québec », soutient le chef d'Équipe Labeaume.

Le maire sortant précise que même avec une baisse de leur rémunération de 12 %, les employés de la Ville de Québec seraient encore nettement avantagés.

« Malgré ça, un employé de la Ville va gagner pour le même emploi 22 % de plus que le même employé au gouvernement du Québec. C'est le choix qu'on a fait. On pense que c'est la catégorie la plus équitable pour comparer nos salaires. Mais en même temps on veut rester compétitif », ajoute-t-il.

Le chef d'Équipe Labeaume n'a pas dit comment il compte parvenir à ses fins. Il précisera sa stratégie plus tard dans la campagne électorale.

Labeaume se dit bâillonné

Le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec brandit la menace du Code du travail pour limiter le droit de parole de Régis Labeaume au sujet des relations de travail, le thème central de sa campagne électorale.

Le Syndicat a formulé une plainte à une conciliatrice du ministère du Travail pour l'informer « de l'ingérence » du maire dans le dossier des négociations. L'article 12 du Code du travail du Québec stipule qu'un employeur n'entravera pas les activités syndicales, qu'il ne négociera pas sur la place publique.

Régis Labeaume se dit « bâillonné ». « Je devrai me restreindre si je ne veux pas me ramasser devant les tribunaux. Ça veut dire que les lois du travail l'emportent à mon sens sur la démocratie », dénonce-t-il.

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