Mélanie Joly a présenté mardi trois nouvelles candidates dans l'arrondissement d'Ahunstic-Cartierville, dont l'ex-syndicaliste Lorraine Pagé, mais aussi Laurette Racine, qui est sa mère.
La chef du parti Le Vrai changement pour Montréal qui plaide pour l'élection d'une première femme à la mairie de Montréal avait une candidature de taille à annoncer, soit celle de l'ancienne présidente de la Centrale des syndicats du Québec, Lorraine Pagé.
Mme Pagé, qui a dirigé pendant des années la Centrale des syndicats du Québec, briguera le siège de conseillère du district Sault-au-Récollet, dans l'arrondissement d'Ahunstic-Cartierville.
Selon elle, les conseils d'administration avec une majorité de femmes sont plus soucieux des questions d'intégrité, et l'élection d'une jeune femme à la mairie, à savoir Mélanie Joly, enverrait un message important à l'hôtel de ville.
Mme Pagé a été la première femme à diriger une centrale syndicale au Québec. En 1988, elle succède à Yvon Charbonneau à la tête de la Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ), qui deviendra plus tard la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Lorraine Pagé semble par ailleurs prête à faire campagne et à croiser le fer au besoin.
L'ex-conseillère Hasmig Belleli a également choisi le Groupe Mélanie Joly. Elle tentera sa chance à la mairie d'Ahuntsic-Cartierville. Mme Belleli s'y est fait élire pour la première fois en 1994 avec l'équipe de l'ex-maire Pierre Bourque, qui venait de fonder à l'époque Vision Montréal.
Elle a été battue par quelques centaines de voix en 2005 par un candidat d'Union Montréal. Mme Belleli a fait un bref retour en politique de 2008 à 2009, toujours avec Vision Montréal.
Fait à noter, Laurette Racine, qui est la mère de Mélanie Joly, sera aussi candidate pour le parti de sa fille dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville.
NOS ENTREVUES:
» Richard Bergeron veut réveiller les citoyens
» Denis Coderre: Une ville intelligente, mais à quel prix?
Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook.