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Élevage intensif: 10 raisons de tout changer

10 raisons de changer radicalement notre manière de faire de l'élevage
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L'élevage et en particulier les vaches polluent, c'est bien connu. Les bovins émettent du méthane lorsqu'ils pètent, mais ils sont aussi responsables de l'émission d'autres gaz à effet de serre, au premier chef desquels le dioxyde de carbone.

En cause? Le fourrage, nécessaire à leur alimentation (45%), mais aussi la décomposition du fumier(10%), au point qu'en 2006, la FAO avait tiré la sonnette d'alarme dans un rapport qui a fait date. Mais dans un nouveau rapport rendu public jeudi 26 septembre, la FAO apporte cette fois-ci des solutions.

Selon cette organisation qui dépend des Nations unies, les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'élevage pourraient êtres réduites de 30%.

Comment arriver à cette réduction? En changeant notre manière de faire de l'élevage, notamment grâce à de meilleures pratiques énergétiques.

  • Mieux gérer le fumier, en le rendant plus utile
  • Recourir davantage aux nouvelles technologies (générateurs de biogaz, dispositifs d'économie d'énergie)
  • En ce qui concerne l'alimentation par exemple, utiliser un foin plus adapté permettrait de réduire les émissions de méthane en facilitant leur digestion

Redonner sens aux pâturages

Hasard du calendrier, une étude de l'Université de Cambridge dont les résultats ont été rendus publics la veille aborde également la question. Elle s'intéresse en particulier aux méthodes de silviculture et révèle les effets positifs d'une plus grande biodiversité dans des pâturages de plus en plus "dénudés" en raison des exigences de l'élevage industriel.

Pourtant, voici les bénéfices qu'apporteraient aux pâturages la simple implantation d'un nombre plus important d'arbres et de buissons:

  • Meilleure qualité de la terre et meilleure rétention d'eau dans les sols
  • Facilitation de la présence de plus de "bons" prédateurs, ceux qui s'attaquent aux espèces pouvant poser problème dans les élevages
  • Réduction des gaz à effet de serre grâce à une meilleure alimentation provenant de cette biodiversité
  • Meilleur rendement aussi : les animaux produisent donneraient plus de lait et de viande comparativement à une alimentation passant par fourrage traditionnel
  • Moins de stress et blessures parmi les animaux
  • Protection contre le soleil et les précipitations, mais aussi contre les dangers perçus par les animaux
  • Côté fermier, ceux-ci seraient davantage satisfaits avec plus de bien-être

Le rapport de la FAO et l'étude de Cambridge vont donc dans le même sens: il faut améliorer le bien-être des animaux. Cela les rend plus productifs et contribue à lutter contre les effets délétères de l'élevage. La FAO se veut encourageante puisqu'elle souligne que, dans les pays développés, même de légères réduction pourrait être suivis d'importants effets. Du grain à moudre pour les acteurs concernés.

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