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Pop Montréal: DIANA, une formation torontoise à découvrir (ENTREVUE)

Pop Montréal: DIANA, une formation torontoise à découvrir (ENTREVUE)
Courtoisie

MONTRÉAL - La formation torontoise de musique synthpop-jazz-rock DIANA connaît une progression plus que satisfaisante depuis leurs débuts à l’été 2012. Une ascension rêvée pour un groupe indépendant (au départ), qui s’explique en partie par l’implication de chacun des membres dans d’autres projets musicaux, sans oublier la qualité de la musique et de leur concert, qui fait jaser. Dans un van de tournée entre la Ville reine et la métropole québécoise, l’un des membres du groupe, le claviériste/saxophoniste Joseph Shabason, raconte DIANA, qui sera en concert ce soir pour le festival Pop Montréal.

Le quatuor laissait paraître en août 2012 le premier album PerpetualSurrender. Au Canada, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, l’opus a reçu des commentaires très positifs dès sa sortie. Rempli de riches arrangements évocateur, impressionniste et contemplatif (mais avec de bonnes lignes de guitares électriques et de batteries qui donnent un peu de muscle) l’album s’est taillé une place enviable au Canada. Sur le web, les bons mots se sont propagés pour finir par créer un petit buzz autour de ces sonorités années ’70 et ’80, que l’on compare parfois à Talk Talk ou encore Sade.

Rencontrés à l’université de Toronto, les fondateurs de DIANA, Joseph Shabason (Destroyer) et le batteur Kieran Adams (Bonjay), ont composé la majorité des morceaux pour l’album. Or, de l’avis du saxophoniste, il est à parier que le prochain disque sera produit dans une plus grande collégialité, ce qui laissera ainsi davantage de place à la chanteuse Carmen Elle (également du groupe Army Girls) et Paul Mathew (du groupe Hidden Cameras, il s’est récemment joint à DIANA pour les spectacles).

«Side projects»

«En fait, j’espère que tout le monde dans DIANA puisse continuer à s’investir dans d’autres projets d’une manière ou d’une autre, explique Shabason. C’est selon moi une des forces de la formation. Chacun peut explorer d’autres avenues et partager ses influences, ses apprentissages dans notre équipe. J’encourage par exemple Carmen à poursuivre sa collaboration avec Army Girls. C’est en partie la clé de notre réussite. Nous parvenons à faire une musique distinctive, originale justement en raison de cette diversité.»

«En octobre 2011, DIANA commençait à enregistrer au studio Boombox à Toronto, qui est rempli de matériel musical, indique Shabason. Au début de l’été 2012, je peux dire que l’album était prêt, mais nous n’avions publié que quelques morceaux sur Internet. Et déjà la réponse était surprenante. Peu de temps après est venu le projet sur scène…»

Quelque part dans la mouvance sont arrivées les signatures avec les boîtes Jagjaguwar (américaine) et Paper Bag Records (canadienne).

Jazz et autres substances

Questionné à propos de l’importance des sédiments de jazz dans cet amalgame atmosphérique de genres musicaux, Joseph Shabason est sans équivoque : «Le jazz est important dans notre démarche. C’est une influence, voire une approche. C’est intuitif souvent, mais c’est présent. Kieran et moi avons étudié le jazz et cette musique est en nous. Il faut juste garder en tête que le puritanisme n’est pas notre truc. Nous assumons pleinement le mélange avec le rock et la synthpop (qui n’est pas nécessairement dans les plans pour le prochain disque). Nous sommes encore dubitatifs quant à ce rapide intérêt pour notre travail. Tant mieux. C’est un privilège. Nous sommes très heureux de la tournure des événements, qui a fait boom depuis un an.»

Pour illustrer cet engouement, DIANA a récemment fait la première partie du groupe populaire canadien Austra. La formation torontoise termine en ce moment une tournée d’un mois impliquant plus d’une vingtaine de concerts dans des villes américaines et canadiennes, dont Montréal, où le collectif offrira un second concert en carrière. Il s’était produit au Métropolis en première partie de Tegan and Sara, en décembre 2012.

Après une courte pause à la fin septembre, les quatre artistes s’envoleront pour l’Islande en octobre. Ensuite, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Pays-Bas et bien d’autres aventures.

Un groupe à suivre.

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