Le discours de Marie-Josée Taillefer hier soir, au gala des Prix Gémeaux, a suscité beaucoup de réactions et d'incompréhension.
« [...] on a une belle liberté d'expression ici, mais moi, j'ai un voeu à faire. J'aimerais ça qu'on garde notre liberté d'expression sans jamais perdre notre dignité et surtout en respectant la vie des autres », avait-elle déclaré avant de remettre un prix.
En entrevue avec Paul Arcand, ce matin, dans l'émission Puisqu'il faut se lever sur les ondes du 98,5 FM, l'animatrice est revenue sur ses propos, indiquant qu'elle ne souhaitait pas du tout aborder le débat actuel de la Charte des valeurs québécoises.
« Je n'étais pas du tout là dedans. On pense aux réseaux sociaux et à tout ce qu'il y a sur Internet. J'ai des jeunes adultes, je les vois communiquer entre eux. Je vois aussi, avec les émissions, comment et à quel point le jugement est facile », a affirmé Marie-Josée Taillefer.
« Moi et René on a beaucoup de respect pour madame Marois », a-t-elle renchérit, alors qu'à la télévision, un plan rapproché de la première ministre a été fait durant sa présentation.
L'animatrice souhaitait donc aborder la thématique de la communication et de l'interprétation des messages qui sont publiés sur les médias sociaux. Selon elle, on ne peut connaître les réelles intentions des mots publiés et tout devient sujet à interprétation.
« On en a vu beaucoup récemment dans les milieux scolaires. On parle beaucoup d'intimidation et d'enfants qui sont blessés parce que tout le monde a le droit de dire n'importe quoi sur l'autre », a-t-elle répondu à Paul Arcand pour conclure l'entrevue.
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