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Nadal remporte la finale masculine contre Djokovic à Flushing Meadows (PHOTOS)

Nadal défait Djokovic au US Open (PHOTOS)
NEW YORK, NY - SEPTEMBER 09: Rafael Nadal of Spain celebrates a point during his men's singles final match against Novak Djokovic of Serbia on Day Fifteen of the 2013 US Open at the USTA Billie Jean King National Tennis Center on September 9, 2013 in the Flushing neighborhood of the Queens borough of New York City. (Photo by Elsa/Getty Images)
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NEW YORK, NY - SEPTEMBER 09: Rafael Nadal of Spain celebrates a point during his men's singles final match against Novak Djokovic of Serbia on Day Fifteen of the 2013 US Open at the USTA Billie Jean King National Tennis Center on September 9, 2013 in the Flushing neighborhood of the Queens borough of New York City. (Photo by Elsa/Getty Images)

NEW YORK, États-Unis - La deuxième tête de série Rafael Nadal a décroché son 13e titre du Grand Chelem en disposant du favori Novak Djokovic 6-2, 3-6, 6-4, 6-1, lundi soir, à l'occasion d'une finale masculine marquée par de longs échanges et des coups spectaculaires aux Internationaux des États-Unis.

«Très, très émotif, non?, a questionné Nadal pendant la présentation du trophée sur le terrain. Il n'y a probablement que mon équipe qui sait ce que ça signifie pour moi.»

Ce triomphe de Nadal lui a procuré un deuxième titre en carrière à Flushing Meadows, et cet exploit s'est produit un an après qu'il eut raté le tournoi en raison d'une importante blessure au genou gauche. C'est difficile d'imaginer qu'il s'agit du même joueur que celui qui s'est incliné au premier tour du tournoi de Wimbledon en juin contre un inconnu, classé 135e au monde.

Ils ont entamé leur duel au coucher du soleil et l'ont terminé en soirée, après trois heures et 21 minutes de jeu. Ce match a mis en scène deux protagonistes qui ont multiplié les coups magistraux, inspirant leur part d'ovations debout de la part des spectateurs — même au milieu de certains jeux. Ni l'un, ni l'autre n'a abandonné, même pendant des échanges qui ont duré 15, 25 et même plus de 50 coups.

«Je crois que personne ne me pousse à la limite comme Novak», a dit Nadal, qui a empoché la cagnotte de 3,6 millions $US associée à la conquête du titre, et qui inclut le bonus de 1 million $ pour ses résultats pendant la portion nord-américaine du calendrier sur le ciment.

Il s'agissait du 37e duel entre les deux joueurs — le plus haut total entre deux hommes dans l'ère moderne —, et de leur troisième finale aux Internationaux des États-Unis en quatre ans. Nadal a défait Djokovic pour s'emparer du titre en 2010, et le Serbe a obtenu sa revanche en 2011. Ils se connaissent bien, et préconisent un style de jeu similaire qui consiste à courir chaque balle, mais au bout du compte, c'est l'Espagnol qui s'est avéré supérieur.

«Il était trop fort. Il méritait de toute évidence de remporter ce match et le trophée aujourd'hui, a commenté Djokovic. C'est de toute évidence décevant de perdre un match comme celui-ci.»

Nadal a porté sa fiche à 22-0 sur le ciment et à 60-3 au total en 2013, avec 10 titres cette saison. Son total de 13 titres majeurs lui permet d'occuper le troisième rang de l'histoire du tennis masculin, derrière les 17 de Roger Federer et les 14 de Pete Sampras.

Nadal a remporté un total de huit titres aux Internationaux de France — un record —, deux autres à Wimbledon et aux Internationaux des États-Unis, et un dernier aux Internationaux d'Australie.

«Treize titres du Grand Chelem pour un gars qui n'a que 27 ans, c'est incroyable, a rappelé Djokovic, qui en détient personnellement six. Peu importe les objectifs qu'il a atteints au cours de sa carrière, tout le monde devrait le respecter, ça ne fait aucun doute.»

Nadal ne porte plus les bandes de ruban blanc qui servaient à renforcer son genou gauche, et de la façon dont il a couvert le terrain contre Djokovic — alternant entre la défensive et l'attaque en un clin d'oeil — il a démontré qu'il n'éprouvait plus de problèmes de mobilité, même s'il dit qu'il ressent toujours de la douleur dans sa jambe.

«La partie la plus difficile c'est la douleur, constamment, a reconnu Toni Nadal, l'oncle et l'entraîneur de Rafael, en entrevue à l'Associated Press. Tu ressens la douleur, et tu joues. Le problème c'est que tu ne sais jamais si tu peux courir aussi rapidement, comme c'était le cas auparavant, ou si tu peux te mesurer aux meilleurs joueurs. D'une journée à l'autre, c'est difficile, constamment.»

Ce sont les mêmes joueurs qui se sont affrontés dans la plus longue finale de l'histoire d'un tournoi du Grand Chelem, un marathon de près de six heures qui les a forcés à s'asseoir pendant la cérémonie de remise du trophée après la victoire du Serbe aux Internationaux d'Australie en 2012.

Cette fois-ci, lorsque Djokovic a expédié son coup droit dans le filet sur une balle de match, Nadal s'est couché sur le dos, sous les applaudissements nourris de la foule qui comprenait notamment la princesse d'Espagne.

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