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« Prisoners » de Denis Villeneuve au TIFF

« Prisoners » de Denis Villeneuve au TIFF
Courtoisie

Dans les dix premières minutes du film, un crime est commis: deux fillettes de six ans sont enlevées. Quelques minutes plus tard, on a même un suspect. Mais il faudra attendre pendant 2 h 15 pour résoudre l’énigme. Et entre le début et la fin, le voyage est haletant, intense et violent.

Pour ses débuts hollywoodiens, Denis Villeneuve s’est fait offrir une histoire complexe, un scénario à tiroirs qui s’éloigne du polar classique du genre « who done it ». Plus l’enquête avance, moins l’enquêteur (superbe Jake Gyllenhall) semble s’approcher de trouver les fillettes.

Villeneuve dirige le tout avec parcimonie, évitant le piège de vouloir en jeter plein la vue à de futurs employeurs américains.

Dans le rôle d’un père prêt à tout pour faire avancer les recherches, Hugh Jackman épate, montrant la vaste étendue de son jeu. Habité par la colère et la peine, il entre dans une sphère de violence qui le pousse à des gestes extrêmes.

Le spectateur aussi est entraîné dans des zones extrêmes, presque inconfortables. Sang, torture, le tout, sur une prémisse impliquant de jeunes enfants : les coeurs sensibles seront assurément éprouvés.

LA BANDE-ANNONCE DU FILM:

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Daniel Schechter; Jennifer Aniston; Will Forte; Mark Boone Junior; Tim Robbins

TIFF 2013 Red Carpet

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