Le chef de la Coalition avenir Québec a exigé jeudi l'abolition de la taxe santé par le gouvernement Marois, à défaut de quoi son parti refusera d'appuyer le prochain budget du gouvernement péquiste, minoritaire à l'Assemblée nationale.
François Legault a servi cet ultimatum à la première ministre lors d'un point de presse en marge du caucus de sa formation politique, réunie à Trois-Rivières en prévision de la reprise des travaux parlementaires, le 17 septembre.
Dénonçant le lourd fardeau fiscal qui pèse sur les familles de la classe moyenne, François Legault a expliqué qu'on ne peut plus augmenter les revenus de l'État en haussant les taxes, les tarifs et les impôts.
Il a par conséquent exhorté le gouvernement Marois à abolir la taxe santé, comme elle l'avait promis avant son élection, pour donner un peu d'oxygène aux ménages québécois.
Il est grand temps, selon M. Legault, de procéder à des réformes au sein de l'appareil gouvernemental qui permettront de dégager les marges financières nécessaires à la l'allègement du fardeau des contribuables.
François Legault a par ailleurs assuré les Québécois que son parti allait continuer, au cours de la prochaine session parlementaire, de veiller aux intérêts des contribuables de la classe moyenne, à la création d'emplois de qualité et à la réduction de l'écart de richesse qu'accuse le Québec face aux autres provinces canadiennes.
Taxes scolaires : Québec doit rembourser les contribuables
Le chef caquiste a du même souffle dénoncé l'attitude de la première ministre Marois face à la récente augmentation des comptes de taxes scolaires, demandant à Pauline Marois de rembourser les contribuables.
Rappelant que Mme Marois s'est récemment offusquée de cette augmentation des taxes scolaires, François Legault a souligné que son gouvernement était pourtant au fait de la situation depuis un bon moment.
La ministre de l'Éducation, Marie Malavoy, avait elle-même invité les commissions scolaires à hausser leurs taxes au printemps dernier pour éponger des compressions de 65,1 millions de dollars exigées par le gouvernement Marois, a rappelé le chef de la CAQ.
« Que la première ministre se désole par la suite du sort réservé aux citoyens est un exemple patent d'hypocrisie et de mauvaise gestion », a dénoncé M. Legault.
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