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Denis Villeneuve aime beaucoup tourner aux États-Unis

Denis Villeneuve aime beaucoup tourner aux États-Unis
Canadian Director Denis Villeneuve poses for a photo at the Kodak Theatre in the Hollywood section of Los Angeles, Friday, Feb. 25, 2011. The 83rd Academy Awards airs Sunday. (AP Photo/Reed Saxon)
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Canadian Director Denis Villeneuve poses for a photo at the Kodak Theatre in the Hollywood section of Los Angeles, Friday, Feb. 25, 2011. The 83rd Academy Awards airs Sunday. (AP Photo/Reed Saxon)

TORONTO - Quelques jours après avoir reçu des critiques dithyrambiques pour «Prisoners» au festival de film de Telluride, au Colorado, Denis Villeneuve se dit euphorique — et «un peu dépendant» aux projets américains ces temps-ci.

Le réalisateur québécois, qui a récemment bouclé son premier film à grand budget, se dit très orienté vers les États-Unis actuellement.

Le film «Prisoners» met en vedette Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal, qui joue aussi dans un autre film de M. Villeneuve, «Enemy».

Les deux productions font partie de la programmation du Festival de film de Toronto (TIFF), qui débute jeudi.

M. Villeneuve affirme s'être lié d'amitié avec l'acteur de ses deux films, Jake Gyllenhaal, ainsi qu'avec une de ses idoles, le directeur photo Roger Deakins, qui a collaboré à «Prisoners».

Ce dernier a notamment travaillé sur les films «Skyfall» et «No Country for Old Men».

«C'était la plus belle expérience cinématographique de ma vie», s'exclame Denis Villeneuve. «J'ai eu la chance de travailler avec des gens tellement talentueux, c'était presque trop. C'est comme une drogue très puissante, et je me demande si je n'y suis pas dépendant.»

Le Hollywood Reporter a fait l'éloge de «Prisoners», le décrivant comme un film «bien fait et immensément poignant». Le magazine Variety, quant à lui, a écrit qu'il s'agissait d'un départ fracassant sur la scène américaine pour «le doué réalisateur québécois».

Pour Denis Villeneuve, ce succès résulte en partie des collaborations. «Là où j'ai été sage, c'est en choisissant de bons partenaires. Quand tu travailles avec Roger Deakins, un homme tellement respecté à Hollywood (...) c'est comme avoir une équipe 'pare-balles'», compare-t-il.

Avant la production de «Prisoners», le réalisateur d'«Incendies» s'est plongé dans la coproduction canado-espagnole «Enemy», une adaptation cinématographique d'un roman de l'écrivain portugais José Saramago.

M. Villeneuve s'avoue plus nerveux de la réponse du public à ce projet plus expérimental. «Pour moi, c'est une expérience filmique. Il s'agissait d'un laboratoire que j'ai mené avec Jake Gyllenhaal.»

M. Villeneuve a déjà plusieurs offres sur la table. Il affirme toutefois vouloir prendre un peu de recul pour la suite. «Le prochain film sera, je pense, très important pour moi, et je ne dois pas faire d'erreur, je dois choisir le bon.»

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