EDMONTON - Des voitures sans conducteur pourraient rouler sur les routes canadiennes d'ici quatre ans, mais personne ne semble non plus vouloir piloter la réglementation et l'arrivée de ces autos, déplore un expert en matière de transport.
Selon Paul Godsmark, un ancien concepteur d'autoroutes qui donne maintenant des conférences aux autorités en matière de transport, le modèle de préparation que privilégierait habituellement le gouvernment, c'est-à-dire faire des essais et mener la recherche lui-même, prendra trop de temps.
Les automobiles sans conducteurs arriveront, que l'on soit prêt ou non, et cela ne se fera peut-être pas aussi harmonieusement que l'on voudrait.
Google Inc. a affirmé que sa flotte composée d'une dizaine d'automobiles contrôlées par ordinateur, pour la plupart des Toyota Prius équipées d'un système d'autopilotage, a enregistré environ 483 000 kilomètres de parcours parfait, sans accident.
L'an dernier, le Nevada est devenu le premier état américain à approuver la réglementation qui établit les normes pour les compagnies qui veulent tester des voitures intelligentes. La Californie a également adopté une loi qui requiert que le Département des véhicules motorisés jette les bases d'une réglementation pour le 1er janvier 2015.
Au Canada, ce sont les provinces qui sont responsables de ce dossier. Et la réglementation pourrait tarder à venir.
Le porte-parole du ministère des Transports de l'Ontario, Bob Nichols, a écrit à La Presse Canadienne que la province, assistée de Transport Canada, évaluait la technologie et surveillait les développements. Mais aucune activité législative n'est à l'agenda.
En Alberta, aucune discussion n'est prévue sur le sujet de ces drones automobiles.
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