Le premier ministre canadien a indiqué jeudi qu'« en ce moment, ce n'est pas l'intention du gouvernement du Canada d'avoir une mission militaire canadienne, mais nous appuierons des actions de la part de nos alliés. »
Cette prise de position a été annoncée alors que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU vont se réunir à nouveau sur la Syrie à 14 h pour discuter de l'attaque présumée au gaz toxique du 21 août, ont annoncé des diplomates.
« Notre gouvernement résistait à l'intervention militaire dans ce pays, mais la réalité est maintenant que sans une telle action, il y a un grand risque d'une attaque avec des armes chimiques sans réponse », a déclaré le premier ministre lors d'un point de presse à Toronto pour annoncer un projet de loi augmentant les peines pour les prédateurs sexuels.
Ne pas intervenir en Syrie représenterait en outre un « grand risque pour la communauté internationale », a insisté M. Harper, ajoutant qu'il a déjà discuté du sujet avec d'autres dirigeants comme le premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama.
Pendant ce temps, les puissances occidentales continuent de s'interroger sur la pertinence et le calendrier d'une intervention contre le régime syrien.
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