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Jeux de Sotchi: l'équipe de patinage de vitesse courte piste dévoilée (VIDÉO)

Dévoilement d'une première équipe olympique canadienne (VIDÉO)

MONTRÉAL - Même s'il se rétablit à peine d'une blessure à la cheville, le double médaillé d'or olympique Charles Hamelin est tout feu tout flamme à moins de six mois des Jeux olympiques de Sotchi.

C'est que l'athlète de Sainte-Julie se sent déjà dans une forme olympienne après avoir survolé plus tôt ce mois-ci les sélections en vue de former l'équipe canadienne de patinage de vitesse courte piste, qui se rendra en Russie en février. Hamelin a remporté huit victoires en autant de courses avant de chuter dans la neuvième et de se blesser.

«Je me suis surpris moi-même d'être aussi en forme. Un début de saison comme ça, c'est idéal pour me mettre en confiance pour la suite, a-t-il reconnu, jeudi après-midi, lors du dévoilement de l'équipe.

«Je me savais en forme mais de là à gagner huit courses en huit avant de me blesser, je ne l'avais pas envisagé. C'est dommage que ça se soit fini en queue de poisson. Mais dans ma tête, j'ai tout gagné», a ajouté avec le sourire le chef de file de l'équipe de courte piste.

Si les nominations des Charles Hamelin, Olivier Jean, Charle Cournoyer, Valérie Maltais, Marianne St-Gelais et Marie-Ève Drolet ne faisaient aucune doute après leurs performances aux sélections, on sait maintenant que l'équipe est complétée de Michael Gilday, François Hamelin, Jessica Hewitt et Jessica Gregg.

Ils ont été les premiers athlètes canadiens à recevoir la veste officielle de l'équipe canadienne lors d'une conférence de presse où le Comité olympique canadien (COC) a annoncé un nouveau partenariat avec la chaîne hôtelière Hilton.

Le directeur du programme courte piste, Yves Hamelin, qui est aussi le père de Charles et de François, estime que ses patineurs sont en mesure de viser cinq ou six médailles à Sotchi. Ils en avaient remporté cinq à Vancouver en 2010 (deux d'or, deux d'argent et une de bronze).

«Chez les hommes, nous avons une équipe avec quatre athlètes qui ont beaucoup d'expérience sur la scène internationale et un autre (Cournoyer) un peu moins. Mais ce que nous recherchons surtout, ce sont cinq athlètes, peu importe ceux utilisés, qui sont en mesure de se présenter sur la glace et de monter sur la première marche du podium au relais.»

«Chez les filles, nous avons une équipe supérieure à celle de Vancouver et capable d'être compétitive contre les équipes de tête — les Chinoises, les Coréennes — et de se battre contre elles et d'aspirer à la première marche du podium.»

Selon Hamelin, les sélections n'ont pas réservé de véritable surprise, sinon de confirmer l'éclosion de Cournoyer, la recrue de l'équipe à 22 ans.

«La surprise qu'on espérait, c'est que Charle continue de bien faire. Il a démontré à l'entraînement et lors de certaines compétitions la saison dernière qu'il est capable de rivaliser avec les Charles Hamelin, Olivier Jean et Michael Gilday.»

Les sélections de Cournoyer et de Gilday ont conduit à l'éviction de deux patineurs qui ont contribué au titre olympique du relais à Vancouver: le vétéran François-Louis Tremblay et Guillaume Bastille, relégué au rôle de substitut cette fois.

Maintenant que le processus de sélection est terminé, les patineurs sont en mode récupération après l'épuisant processus des sélections, surtout que certains soignent des blessures.

Charles Hamelin se rétablit bien de sa foulure à la cheville et il a recommencé à patiner cette semaine.

«Je suis retourné sur la glace lundi pour tester ma cheville. Ces derniers jours, je ressentais encore de petits pincements mais, aujourd'hui (jeudi), c'est la première fois que je me lève sans ressentir aucune douleur.»

Gilday, qui a bénéficié d'une exemption pour s'assurer sa place au sein de l'équipe, a subi une commotion cérébrale après une chute lors de la première épreuve des sélections et sa convalescence suit son cours.

«Le processus est un peu plus long que normalement puisqu'il a été victime d'un contact assez violent, a commenté Yves Hamelin. On ne veut prendre aucun risque dans son cas et son retour se fait de façon très progressif.»

Quant à Drolet, victime elle aussi d'une chute aux sélections, elle ressent encore des douleurs au dos et n'a pu reprendre l'entraînement.

«J'ai reçu plusieurs traitements ces derniers jours au niveau de mon dos et de la hanche, a expliqué l'athlète âgée de 32 ans, qui revient aux Jeux 12 ans après sa participation à ceux de Salt Lake City en 2002. Mon corps est en train de se rétablir. J'ai hâte que ce soit réglé car l'entraînement me manque.»

On a confiance que les trois seront pleinement rétablis en vue de la première Coupe du monde de la saison à Shanghai, fin septembre.

La prochaine étape importante pour les membres de l'équipe sera les Coupes du monde no 3 et 4 à Turin, en Italie, et Moscou, début novembre. Pour s'assurer un maximum de trois athlètes dans chaque épreuve individuelle aux Jeux de Sotchi, les patineurs d'un pays doivent se classer au cumulatif parmi les 32 premiers aux 500 et 1000 mètres et parmi les 36 premiers au 1500 mètres.

Les dirigeants du Comité olympique canadien, son président Marcel Aubut en tête, n'ont pas manqué de rappeler que les marchands de vitesse du courte piste auront leur mot à dire pour contribuer aux succès canadiens à Sotchi. Surtout que le Canada s'est fixé l'objectif de terminer en tête du classement au nombre total de médailles à ces Jeux.

À Vancouver en 2010, le Canada avait récolté 26 médailles dont 14 en or, ce qui lui a permis d'améliorer le record du plus grand nombre de médailles d'or par une même nation à des Jeux d'hiver.

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