CARLETON-SUR-MER _ Les citoyens de Pointe-Claire devront patienter encore. Le ministre de l'Environnement, Yves-François Blanchet, dit qu'il n'a pas le choix: il doit accorder une dernier délai de 24 heures à une entreprise qui entrepose illégalement des biphényles polychlorés, des BPC, malgré plusieurs avertissements.
À compter de vendredi matin, donc, si l'entreprise ne se conforme pas, les équipes du ministère prendront le contrôle des lieux.
L'avis préalable arrivait à échéance mercredi soir et l'entreprise n'avait toujours pas donné suite, mais l'ordonnance prévue a été signée seulement jeudi matin. M. Blanchet soutient que tout est déjà en place pour que les autorités exécutent les étapes nécessaires à la sécurisation et à la décontamination.
En point de presse jeudi matin en marge du caucus du gouvernement qui se tient à Carleton-sur-mer, en Gaspésie, le ministre a affirmé qu'il ne s'attend à une réponse favorable de l'entreprise.
Il a dit qu'il laisse la chance minimale à laquelle la loi le contraint, en ajoutant que si ce n'était que de lui, il n'y aurait pas eu de dernière chance.
La compagnie Les équipements de puissance Reliance a été avisée qu'elle devait retirer les déchets contaminés des lieux. Le ministère a affirmé qu'il avait été mis au courant de la situation seulement après le déversement d'entre 800 et 1200 litres d'huile et d'eau huileuse sur la propriété le 26 mars.
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