Vêtu d'une nuisette, Vladimir Poutine coiffe Dimitri Medvedev. Le Premier ministre est affublé d'un corps de femme et porte lui-même un soutien-gorge et une culotte.
Cette peinture de plus ou moins bon goût est exposée dans une galerie de Saint-Pétersbourg. Ou du moins, elle l'était. Comme le rapporte Reuters, ce tableau n'a pas du tout plu à la police russe, qui a procédé à sa saisie tard lundi 26 août.
On doute que ce soit pour des raisons esthétiques. La police a indiqué être intervenue après avoir reçu un signalement selon lequel la galerie exposait des œuvres "illégales", rapporte l'agence de presse, qui précise qu'il existe en Russie une loi punissant toute "offense aux autorités" d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison ferme.
Comme l'a indiqué à Reuters le responsable de la galerie, les policiers ont également saisi un tableau qui montrait le patriarche de l'Église orthodoxe de Russie le torse couvert de tatouages, et deux autres œuvres se moquant d'élus ayant voté pour la loi sanctionnant la "propagande gay".
Vendredi 23 août, Vladimir Poutine a publié un décret interdisant tout rassemblement ou manifestation lors des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi, qui auront lieu du 7 au 23 février 2014, dans un contexte de protestations de militants des droits des homosexuels et d'ONG contre cette loi jugée homophobe.
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