MONTRÉAL - Le candidat à la mairie de Montréal, Marcel Côté, pense que la métropole ne peut plus être dirigée comme une simple ville de banlieue vu l'importance des fonds qui y sont brassés.
M. Côté soutient que pour endiguer la corruption, Montréal a besoin d'un système de gestion afin d'éviter que le pouvoir décisionnel soit trop concentré entre les mains d'un même groupe de personnes.
Il estime qu'au fil du temps,certains personnages ont pris beaucoup trop de place, ce qui a donné lieu à des «abus importants».
Il cite comme exemple le président du comité exécutif, dont le rôle, selon lui, est devenu trop important au cours de la dernière décennie. Marcel Côté souligne que la «concentration des pouvoirs entre les mains (d'une même personne) est devenue inacceptable pour une grande ville».
À son avis, la métropole ne peut être menée comme une petite entreprise où une seule et même personne joue les rôles de directeur des finances et de contrôleur.
L'aspirant maire ajoute que pour éviter les dérapages dans le futur, «il faut restructurer la façon dont les décisions sont prises à la Ville de Montréal».
S'il est élu, il se promet de s'inspirer des pratiques en vigueur au sein des appareils gouvernementaux provinciaux et fédéral.
Il préconise entre autres la création d'une espèce de «Conseil du Trésor» dont le rôle serait essentiellement de «valider de façon indépendante toutes les décisions financières» prises à Montréal et de se prononcer sur leurs impacts potentiels avant qu'elles ne soient mises de l'avant.
M. Côté est persuadé que l'existence d'un tel mécanisme aurait permis d'éviter bien des cas de favoritisme et de collusion.
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