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Nouveaux services en pharmacies: le ministre Hébert ouvre la porte à un report de la date butoir

Nouveaux services en pharmacies: le ministre Hébert ouvre la porte à un report
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MONTRÉAL - Les négociations ont repris entre le ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, et l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP).

Dans un communiqué publié vendredi soir, le cabinet du ministre et l'AQPP ont confirmé que les deux partis avaient repris les discussions au sujet de la rémunération des nouvelles activités des pharmaciens.

À l'issue d'une conférence de presse sur un autre sujet plus tôt vendredi à Montréal, M. Hébert s'était montré ouvert à l'idée de reporter l'entrée en vigueur des dispositions sur les nouveaux services que doivent dispenser les pharmaciens si aucune entente sur les honoraires n'intervenait entre les parties d'ici le 3 septembre.

Le ministre de la Santé avait toutefois exprimé sa confiance que les pharmaciens reviendraient à la table de négociations. Il avait d'ailleurs noté que des échanges téléphoniques avaient eu lieu jeudi, après qu'il eut publiquement invité les représentants des pharmaciens à reprendre les discussions sur leurs honoraires.

Et vendredi, l'AQPP avait aussi confirmé que les porte-parole des deux parties avaient des «échanges». Elle avait dit avoir «bon espoir que les négociations reprendront dans les prochains jours» entre les parties.

Les négociations avaient été suspendues par l'AQPP, jeudi, après qu'un litige soit survenu quant au droit des pharmaciens d'effectuer certains tests sanguins de suivi d'une thérapie médicamenteuse.

Les parties tentent depuis des mois de négocier les honoraires des pharmaciens qui doivent théoriquement, à compter du 3 septembre, pouvoir dispenser certains services supplémentaires, comme l'évaluation du besoin d'un médicament pour le traitement de conditions mineures et l'évaluation du besoin d'un médicament lorsque aucun diagnostic n'est requis.

Lors de la conférence de presse vendredi, le ministre Hébert n'avait pas voulu discuter du bien-fondé des demandes des pharmaciens sur la place publique. «On a eu des conversations téléphoniques pour qu'ils puissent revenir à la table des négociations et je crois qu'ils vont revenir aujourd'hui (vendredi). Je pense que c'est à la table des négociations qu'on va pouvoir être en mesure de discuter des enjeux et de trouver une solution pour en arriver à une entente», avait-t-il répondu.

Les pharmaciens avaient menacé de faire payer les patients pour la dispensation des nouveaux services à compter du 3 septembre s'ils ne parvenaient pas à s'entendre avec le ministère quant à leurs honoraires.

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