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Libération conditionnelle refusée pour l'ancien sénateur Raymond Lavigne

Libération conditionnelle refusée pour l'ancien sénateur Raymond Lavigne
CP

L'ancien sénateur Raymond Lavigne, condamné pour fraude et abus de confiance, s'est vu refuser sa demande de libération conditionnelle.

Dans sa décision la Commission ontarienne des libérations conditionnelles explique que malgré le fait que le détenu a fait preuve d'un bon comportement lors de son incarcération, il n'a pas bénéficié des programmes institutionnels de réhabilitation et qu'aucun programme n'a été arrangé à sa sortie de prison.

De plus, la Commission conclut également que comme l'ancien sénateur nie tout méfait criminel et qu'il refuse la réhabilitation, le risque que pour la communauté demeure trop élevé.

Rappel des faits

L'ex-sénateur Raymond Lavigne est emprisonné depuis juin 2013. Il avait été condamné à six mois de prison en 2011 pour fraude et abus de confiance par un juge de la Cour supérieure de l'Ontario.

Lors du procès, le juge avait conclu que l'ex-sénateur avait réclamé illégalement des remboursements pour des frais de déplacement, pour un montant totalisant plus de 10 120 $.

Raymond Lavigne a aussi été reconnu coupable d'avoir utilisé les ressources du Sénat à des fins personnelles en 2005. Il avait notamment fait effectuer des travaux sur sa propriété de Wakefield, dont l'abattage d'arbres, par un employé du sénat.

Raymond Lavigne a été expulsé du caucus libéral en 2006. Il avait donné sa démission du Sénat en mars 2011, dix jours après sa condamnation pour fraude et abus de confiance.

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