La volonté du gouvernement péquiste de faire adopter une charte des valeurs québécoises continue de susciter beaucoup de réactions parmi les communautés culturelles.
Des dirigeants juifs, comme Victor Goldbloom du Centre consultatif des relations juives et israéliennes - Québec (CIJA-Québec), ont senti le besoin de rencontrer le ministre Bernard Drainville, l'instigateur de cette charte, en début de semaine.
« Il a manifesté une ouverture d'esprit que j'ai grandement appréciée », affirme le représentant.
Ancien ministre sous Robert Bourassa, Victor Goldbloom n'a jamais porté la kippa, la calotte juive, mais il ne peut concevoir que le gouvernement l'interdise au nom de la laïcité.
C'est également le propos du maire de l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, Lionel Perez, qui s'affiche comme juif croyant.
En fait, c'est le concept des valeurs québécoises que le juriste Julius Grey n'aime pas. « Cette notion de valeurs est toujours dangereuse. Je doute des valeurs québécoises », dit-il.
Le vice-président de l'Association des études canadiennes, Jack Jedwab, estime pour sa part que c'est le droit de la personne qui doit primer.
« J'aimerais que les nouveaux arrivants se sentent obligés d'accepter la société telle qu'elle est et ne pas chercher à la modifier », conclut Victor Goldbloom.
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