Le principal parti d'opposition du Zimbabwe a annoncé vendredi le retrait de sa contestation judiciaire des résultats des présidentielles remportées par Robert Mugabe.
Dans un document déposé auprès de la Cour constitutionnelle, le Mouvement pour le changement démocratique (MCD) a signalé qu'il ne participerait pas à une audience prévue samedi et a demandé à ce que les neuf juges de la plus haute cour soient avisés de ce retrait.
Le parti dit avoir pris cette décision puisqu'il ne croit pas obtenir un traitement juste auprès des tribunaux. Le MCD est dirigé par le premier ministre sortant Morgan Tsvangirai.
À l'issue du scrutin du 31 juillet, Robert Mugabe aurait récolté 61 pour cent du vote présidentiel comparativement à 34 pour cent pour Morgan Tsvangirai.
En date de vendredi soir, le groupe d'opposition n'avait pas reçu un autre jugement de la cour concernant ses demandes pour la publication de documents électoraux essentiels par la Commission électorale.
L'opposition affirme que ces documents aideront à cimenter ses allégations voulant que jusqu'à un million d'électeurs inscrits n'aient pas pu voter, et que des bulletins ont été remplis au nom de personnes décédées.
Après des élections violentes et contestées en 2008, Robert Mugabe a été forcé par des leaders régionaux à former une fragile coalition de partage des pouvoirs avec M. Tsvangirai.
Le président âgé de 89 ans nomme depuis longtemps les juges du pays. On l'accuse depuis longtemps d'arrêter son choix sur ses amis et sympathisants.
Le parti au pouvoir, le ZANU-PF, a nié les allégations de fraude.
Dans un discours à la nation, lundi, Robert Mugabe a affirmé que les résultats étaient irréversibles et que les perdants devaient accepter la défaite.
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