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Armes chimiques: feu vert pour l'ONU en Syrie

Armes chimiques: l'ONU s'amène en Syrie
Syrians inspect debris after a bomb hit a building during clashes between rebel fighters and Syrian government forces on August 10, 2013 in the northern city of Raqqa, the only provincial capital in rebel hands. Syrian regime air strikes killed more than 30 people Saturday in the Latakia province, bastion of the ruling Assad clan, and the northern city of Raqqa, a monitory group said. AFP PHOTO/ALICE MARTINS (Photo credit should read ALICE Martins/AFP/Getty Images)
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Syrians inspect debris after a bomb hit a building during clashes between rebel fighters and Syrian government forces on August 10, 2013 in the northern city of Raqqa, the only provincial capital in rebel hands. Syrian regime air strikes killed more than 30 people Saturday in the Latakia province, bastion of the ruling Assad clan, and the northern city of Raqqa, a monitory group said. AFP PHOTO/ALICE MARTINS (Photo credit should read ALICE Martins/AFP/Getty Images)

Des experts de l'ONU doivent arriver de façon « imminente » en Syrie pour y enquêter sur l'utilisation présumée d'armes chimiques, ont annoncé les Nations unies, mercredi.

Aucune date précise n'a toutefois été avancée, mais Damas a accepté les modalités de la visite des experts internationaux.L' ONU avait annoncé, le 31 juillet, que le régime avait donné son accord à une telle visite.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, « se réjouit d'annoncer que le gouvernement syrien a formellement accepté les modalités essentielles » pour assurer la sécurité et l'efficacité de cette mission.

Par voie de communiqué, M. Ban a aussi remercié le gouvernement syrien pour sa « coopération » et réaffirme que l'objectif de l'ONU est une « enquête totalement indépendante » et« impartiale ».

Le mandat des inspecteurs est de déterminer s'il y a eu utilisation, mais pas qui en est responsable.

L'équipe, conduite par le Suédois Ake Sellstrom, doit rester en Syrie « pour une période de 14 jours, qui peut être prolongée par consentement mutuel », a indiqué l'ONU.

Trois sites à visiter

Les experts doivent visiter trois sites où auraient été utilisées des armes chimiques. L'un des sites est Khan al-Assal, près de la ville dévastée d'Alep.

Damas affirme que les rebelles y ont fait usage d'armes chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes, dont 16 soldats syriens. Selon l'opposition, c'est le pouvoir syrien qui a mis en scène cette attaque.

L'ONU n'a toutefois pas précisé quels seraient les deux autres sites visités. La rébellion a affirmé que les enquêteurs pourraient accéder « sans entraves » aux sites sous son contrôle où des armes chimiques auraient été utilisées.

En revanche, Damas avait demandé une enquête des Nations unies dès le mois de mars, mais insistait pour que l'ONU se concentre uniquement sur le site de Khan al-Assal.

Au total, 13 rapports sur l'utilisation possible d'armes chimiques ont été transmis à l'ONU, de l'aveu même de l'organisme international. L'un d'eux a été rédigé par le gouvernement syrien, les autres proviennent essentiellement de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis.

D'ailleurs, le gouvernement américain est déjà arrivé à la conclusion que les forces de Bachar Al-Assad ont utilisé des armes chimiques contre les rebelles. Barack Obama avait déterminé que cet acte était comme franchir une « ligne rouge ».

Le père Paolo Dall'Oglio serait mort

Par ailleurs, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), organisme basé en Grande-Bretagne et proche de l'opposition, a annoncé que le jésuite Paolo Dall'Oglio aurait été tué par un groupe djihadiste à Rakka.

Paolo Dall'Oglio avait été enlevé le 30 juillet.

Il avait été expulsé de Syrie, l'an dernier, par les autorités de Damas après avoir aidé, dans un monastère du massif de l'Anti-Liban, les victimes de la répression gouvernementale.

Le père jésuite a servi pendant une trentaine d'années au monastère de Saint-Moïse-l'Abyssin, ou Deïr Mar Moussa, avant son expulsion en 2012.

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