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Steak in vitro : le verdict (VIDÉO)

Frankenburger: le steak in vitro passé à la loupe (VIDÉO)

STEAK IN VITRO - On le surnomme le Frankenburger, il aurait tout aussi bien pu s'appeler le... Google Steak.

Alors que le premier morceau de viande in vitro conçu par le biologiste Mark Post vient d'être présenté au public à Londres, l'événement a aussi permis d'en savoir un peu plus sur le nom de celui qui a payé l'addition, soit les presque 400 000 dollars canadiens qu'ont coûté son élaboration de cette bidoche hors norme. Son nom: Sergey Brin, l'un des cofondateurs de Google.

Mais revenons au steak in vitro. La viande de cellules souches, c'est bon ou pas? Pour l'instant, on ne peut que se fier à l'avis des deux personnes qui l'ont goûté devant les caméras de télévision.

Manque de gras

Commençons par la consultante en tendances alimentaires Hanni Rützler. Après en avoir manger une bouchée, elle a décrit le goût du burger comme "intense", tout en indiquant qu'elle s'attendait à une texture moins dense. Forcément, le Frankenburger ne contient que peu de graisser. "C'est proche de la viande, ça manque de jus, mais la cohérence est parfaite", a-t-elle déclaré.

Quant à Josh Schonwald, un journaliste canadien spécialisé sur les questions d'alimentation, il a pour sa part affirmé : "ce qui manque, c'est le gras, c'est assez maigre, mais pour le reste, ça fait vraiment penser à un hamburger conventionnel".

Et s'il a trouvé ce drôle de steak un peu sec, c'est aussi en raison des conditions spartiates de dégustation. "C'est une expérience étrange car cela doit faire 20 ans que je n'ai pas mangé un hamburger sans ketchup, ni oignons, piments ou bacon".

Comme un organe

Développée à partir de cellules souches de muscle de boeuf, le frankenburger a été conçu par le biologiste néerlandais Mark Post. Celles-ci sont cultivées dans un liquide riche en nutriments pour leur permettre de se développer et atteindre jusqu'à 30 fois leur volume.

On les mélange alors à du collagène avant de les ancrer à des points de culture de sorte à permettre au steak de se développer comme s'il s'agissait d'un muscle.

Une stimulation électrique fera contracter ces faux muscles pour les rassembler et en faire un ensemble homogène. Reste à les hacher... et à déguster.

Les photos du test (la vidéo est visible ci-dessus):

Le Frankenburger en images

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