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Taxe scolaire: libéraux et caquistes en furie contre la ministre Malavoy

Taxe scolaire: libéraux et caquistes en furie contre la ministre Malavoy
PC

À quelques semaines de la rentrée, les partis d'opposition dénoncent l'indifférence de la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, face à la hausse de la taxe scolaire.

Mme Malavoy « se lave les mains » de la décision de plusieurs commissions scolaires d'augmenter la charge fiscale refilée aux contribuables, s'est insurgée en entrevue lundi la porte-parole du Parti libéral en matière d'enseignement primaire et secondaire, Francine Charbonneau.

D'après la députée de Mille-Îles, pas moins de sept commissions scolaires sur dix ont accru leurs taxes scolaires pour compenser les compressions de 215 millions do dollars imposées cette année par le gouvernement Marois dans sa quête du retour à l'équilibre budgétaire.

Dans un entretien récent accordé à La Presse Canadienne, la ministre Malavoy a refusé de critiquer l'appétit des commissions scolaires, jugeant les augmentations - qui s'élèvent jusqu'à 40 % dans certaines régions - raisonnables et conformes à ce que prescrit la loi.

Il importe aussi de préciser que Mme Malavoy elle-même avait invité plus tôt cette année les commissions scolaires à utiliser « la marge de manoeuvre » que leur confère leur pouvoir de taxation pour atténuer l'effet des coupes.

Les parents devront débourser davantage, mais n'auront droit à aucun service éducatif de plus pour leurs enfants, bien au contraire, juge le Parti libéral du Québec (PLQ). L'opposition officielle cite par exemple la décision de la Commission scolaire de Laval (CSDL) de sabrer les dépenses dans son programme de musique pour répondre les exigences de l'État.

De son côté, la Coalition avenir Québec (CAQ) accuse le gouvernement péquiste d'avoir « minutieusement orchestré » et « sous-traité » la hausse du fardeau fiscal des contribuables par l'entremise des commissions scolaires.

La porte-parole caquiste en matière d'enseignement primaire et secondaire, Nathalie Roy, a réitéré l'engagement de son parti d'abolir les commissions scolaires - une bureaucratie que la CAQ estime « obsolète » - au profit d'une plus grande décentralisation des pouvoirs vers les écoles.

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