Bien que le ministère de l'Environnement indique qu'il n'y a pratiquement plus aucune trace d'hydrocarbures à la surface de la rivière Chaudière, ses vérifications démontrent que du pétrole se serait déposé au fond du cours d'eau, qui prend sa source dans le lac Mégantic.
Près d'un mois après la tragédie ferroviaire, des traces de contaminants ont été détectées dans l'eau et le ministère dit que les analyses se poursuivront jusqu'à ce que l'utilisation de cette eau ne présente plus de risque pour la santé.
Québec dit travailler de concert avec les municipalités qui doivent continuer de s'alimenter à des prises d'eau alternatives, c'est-à-dire Saint-Georges et Sainte-Marie, en Beauce, et Lévis.
Le ministère fait aussi savoir que les nombreuses estacades qui servent de barrages flottants sont maintenues sur la rivière Chaudière en vue de récupérer toute quantité de pétrole qui pourrait se dégager pendant les travaux.
Par ailleurs, le ministère de l'Environnement dit poursuivre la vérification de l'état des berges de la rivière Chaudière. Jusqu'à maintenant, plus de 100 kilomètres ont été évalués sur un total de 180, et plus d'une soixantaine de personnes s'affairent à nettoyer les berges.
Selon de précédentes estimations du ministère, quelque 5,7 millions de litres de pétrole brut se sont échappés des wagons de la Montreal, Maine and Atlantic Railway lors du déraillement survenu le 6 juillet. La catastrophe a détruit le centre-ville de Lac-Mégantic et coûté la vie à 47 personnes.
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