Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Tourisme au Rwanda, sur les lieux du génocide

Essor du tourisme sur les lieux du génocide rwandais
afp

Si plus d'1 million de touristes ont visité le Rwanda en 2012, c'est principalement pour ses paysages à couper le souffle et ses gorilles emblématiques. L'explosion du tourisme au Rwanda, passé de 27.000 voyageurs en 2004 à 1,08 million en 2012, est due à la beauté de sa nature, encore à l'abri d'un tourisme de masse, à ses parcs nationaux, notamment le parc national de l'Akagera qui abrite de nombreuses espèces sauvages, et à ses lacs.

Mais, avec cet afflux de nouveaux touristes, la visite des sites mémoriaux du génocide de 1994 est aussi devenue un passage obligé pour comprendre l'histoire douloureuse de ce petit pays d'Afrique centrale. Le pays explique sa promotion de ces sites mémoriaux en estimant qu' il cherche surtout à faire connaître davantage l'histoire du Rwanda, dont le génocide de 1994 est un élément essentiel. La plupart des tours-opérateurs incluent ainsi dans leur circuit la visite de sites mémoriaux.

Au printemps 1994 au Rwanda, sur fond de guerre civile, et en moins de trois mois, 800.000 Tutsis ainsi que des Hutus modérés sont massacrés. "En montrant la tragédie du génocide rwandais mais aussi la reconstruction et la renaissance d'une nation, cela remet le Rwanda en perspective", explique Manzi Kayihura, président de l'Association des voyagistes du Rwanda.

Loin d'une dérive voyeuriste, les touristes, principalement des voyageurs nord-américains et européens, confient sur internet leur immense émotion et l'aspect pédagogique de ces visites, où la notion de génocide se fait soudain concrète.

Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook.
Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.