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États-Unis: le taux de chômage recule, les dépenses des ménages avancent

É-U: le chômage au plus bas depuis 4 ans et demi
AP

WASHINGTON - Les employeurs américains ont créé 162 000 emplois en juillet, soit le nombre le moins élevé depuis mars. Le taux de chômage n'en a pas moins chuté à son niveau le plus bas en quatre ans et demi, soit 7,4 pour cent, ce qui constitue un signe d'espoir.

Le chômage a reculé par rapport au taux de 7,6 pour cent enregistré en juin car davantage d'Américains ont trouvé du travail tandis que d'autres ont cessé de chercher et n'étaient plus considérés comme étant chômeurs.

Néanmoins, le département américain du Travail a souligné vendredi que le marché du travail était moins que robuste. Il a laissé entendre que la croissance de l'économie était inférieure à la moyenne et que les modestes dépenses de consommation rendaient plusieurs entreprises prudentes en matière d'embauche.

Le gouvernement a indiqué que les employeurs avaient créé un total de 26 000 emplois en moins que ce qu'il avait d'abord cru. Les Américains ont travaillé moins d'heures en juillet et leur salaire moyen a diminué. En outre, plusieurs des emplois ajoutés le mois dernier consistaient en des postes moins bien rémunérés dans des magasins, des bars et des restaurants.

Sur l'ensemble de l'année, la croissance de l'emploi est demeurée stable. L'économie américaine a ajouté une moyenne de 200 000 emplois par mois depuis janvier, bien que le rythme ait chuté à 175 000 lors des trois derniers mois.

Par ailleurs, les consommateurs américains ont fait passer leurs dépenses à leur rythme le plus élevé en quatre mois, en juin, même si la croissance de leurs revenus a ralenti.

Les dépenses de consommation ont augmenté de 0,5 pour cent en juin, comparativement au mois de mai, alors qu'elles avaient enregistré une croissance de 0,2 pour cent, a annoncé vendredi le département du Commerce. Il s'agit du meilleur gain depuis celui de 0,7 pour cent réalisé en février.

La croissance des revenus a ralenti à 0,3 pour cent en juin, soit une progression inférieure à celle de 0,4 pour cent du mois précédent.

Les dépenses consacrées aux biens non durables ont augmenté de 1,3 pour cent, en partie à cause de la hausse des prix de l'essence, tandis que la demande de biens durables a progressé de 0,8 pour cent, notamment grâce à de solides ventes d'automobiles.

Les économistes espèrent que de solides dépenses de consommation contribueront à donner à une économie encore terne un rythme de croissance plus élevé durant la deuxième moitié de l'année. Mais pour que cela soit possible, la croissance des revenus des particuliers devra accélérer, estiment-ils.

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