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La Commission des transports de Toronto ne veut pas de BIXI

La Commission des transports de Toronto ne veut pas de BIXI
Radio-Canada

Le gestionnaire du réseau de transport en commun de Toronto ne devrait pas prendre sous son aile le programme de location de vélos en libre-service BIXI, selon un rapport des fonctionnaires de la Commission des transports (CTT), qui concluent que BIXI n'est « pas viable sur le plan financier ».

La présidente de la CTT, Karen Stintz, avait suggéré en mai dernier d'intégrer les deux réseaux.

Toutefois, dans un rapport qui sera présenté à la Commission la semaine prochaine, ses experts concluent que BIXI constituerait « une distraction pour la CTT qui peine déjà à remplir son mandat ».

Le rapport ajoute que BIXI a une dette de 3,9 millions de dollars.

Le rapport ajoute que la CTT n'a pas d'experts en cyclisme, contrairement à la Ville.

Les fonctionnaires de la Commission reconnaissent que des programmes de location de vélos en libre-service représentent un « moyen de transport vert additionnel ». Mais leur rapport précise que si Toronto veut sauver BIXI de la faillite, le programme devrait être subventionné à même le budget de la Ville, comme le font déjà des municipalités comme London, Montréal et Chicago.

Dans le passé, le maire Rob Ford a prôné la dissolution du programme de location de vélos, refusant d'y investir des deniers publics. Aucune des compagnies privées sondées par la Ville Reine n'était prête à prendre le relais, à moins que la municipalité n'éponge d'abord la dette de BIXI.

Ça ne tourne pas rond

Toronto avait offert une garantie de prêt de 4,5 millions de dollars à BIXI pour le lancement du projet en mai 2011. Or, en date du 31 décembre dernier, la compagnie avait remboursé seulement 13 % du prêt de 10 ans. Le manque d'utilisateurs durant l'hiver a créé un trou dans les finances de la compagnie.

À l'heure actuelle, BIXI compte 4630 abonnés. Selon Michel Philibert, PDG par intérim de la Société de vélo en libre-service, BIXI doit agrandir son territoire au-delà du centre-ville pour attirer plus de clients et bonifier ses revenus.

La consultante Yvonne Bambrick croit elle aussi que la survie du programme passe par son expansion. Cependant, elle admet que le service ne sera peut-être jamais rentable et nécessitera l'appui financier de la Ville, comme pour le transport en commun. Selon Mme Bambrick, Toronto doit néanmoins faire la promotion du programme, si ce n'est que pour l'aider à contrer la congestion automobile.

La Ville Reine, toutefois, ne jouit pas d'un vaste réseau de pistes cyclables comme à Montréal, ce qui décourage nombre de cyclistes d'aller travailler à vélo, par exemple.

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