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Les indemnités de départ d'Applebaum contestées

Les indemnités de départ d'Applebaum contestées
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Les allocations de départ de près de 270 000 $ allouées à l'ex-maire intérimaire Michael Applebaum font bondir une partie de la classe politique montréalaise. Si tous réclament des changements aux règlements, certains ne s'entendent pas sur le meilleur moment pour le faire.

Pour le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, il est préférable d'attendre que les élections municipales du 3 novembre soient passées avant de modifier les règles liées aux indemnités de départ. C'est au prochain maire et à son équipe de s'occuper de cette tâche, dit-il.

Des changements immédiats

Le candidat à la mairie Denis Coderre réclame plutôt que les changements apportés aux règlements municipaux se fassent avant le début de la campagne électorale.

Sans renier l'importance du principe de présomption d'innocence, il propose une alternative aux Montréalais : celle de reporter le paiement des allocations de départ de M. Applebaum jusqu'à la fin de son procès.

Tout en affirmant que ces indemnités de départ envoient un mauvais message aux Montréalais, la chef de Vision Montréal Louise Harel prêche elle aussi pour des changements immédiats.

Elle compte d'ailleurs demander au conseil municipal de modifier le Règlement sur le traitement des membres du conseil, puisque le versement d'une allocation de transition n'est pas une obligation selon la loi québécoise. Un élu qui démissionne avant la fin de son mandat ne devrait pas recevoir d'allocation de transition, « sauf si des raisons valables l'empêchent d'exercer ses fonctions », estime la formation politique.

Les allocations de départ, elles, restent du ressort de Québec.

En attendant, Michael Applebaum « pourra conserver ce montant même s'il est reconnu coupable des accusations criminelles qui pèsent contre lui. Cette situation augmente le cynisme des citoyens et doit être corrigée », a dénoncé Mme Harel dans un communiqué publié mercredi.

Les règles régissant les allocations de transition ont d'ailleurs été resserrées à Ottawa et pourraient l'être bientôt à Québec, ajoute-t-elle.

Vision Montréal déposera une motion à cet effet lors de la séance du conseil municipal le 26 août prochain.

Trop peu trop tard

La candidate à la mairie Mélanie Joly déplore quant à elle la tardive réaction de Mme Harel, en poste comme conseillère municipale lors de la démission de Michael Applebaum.

« L'équipe de Mme Harel et du parti de [Marcel] Côté aurait pu agir au mois de mai, lorsque c'est arrivé, mais ils ne l'ont pas fait », a-t-elle déclaré.

Malgré ce délai, l'important est maintenant d'agir le plus rapidement possible, ajoute la candidate.

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