Le chef de Projet Montréal estime que la nouvelle coalition qui se dessine, formée par le parti de Louise Harel et l'homme d'affaires Marcel Côté, est une alliance forgée « sur un coin de table à seule fin d'être élus le 3 novembre prochain », sans offrir aux Montréalais une vision cohérente pour leur ville.
« Vision Montréal a cessé d'exister comme parti panmontréalais. Ça devient un parti de certains arrondissements de l'est de Montréal, tout au plus », a d'abord lancé Richard Bergeron en conférence de presse, mardi après-midi.
Rappelant que son parti existe depuis neuf ans, le chef de Projet Montréal a soutenu que les « alliances électorales » entre Louise Harel et Marcel Côté et autour de Denis Coderre n'ont pas la stabilité d'une véritable formation politique.
« On ne sait pas ce que donneront ces alliances électorales des uns et des autres. La population sait ce qu'elle aura avec Projet Montréal. Elle aura une équipe de 103 élus qui ont l'intention de donner une direction claire à Montréal, une cohérence à Montréal », a soutenu Richard Bergeron.
« La coalition, c'est ce dont on avait besoin durant l'année actuelle de transition tranquille pour se neutraliser les uns les autres et pour être toujours tenus d'en arriver à un consensus de manière à en arriver à une transition tranquille. Ce n'est pas ce dont on aura besoin à partir du 4 novembre prochain », a ajouté le chef de Projet Montréal.
La chef de Vision Montréal, Louise Harel, a annoncé mardi matin qu'elle renonce à la mairie de Montréal et que son parti se rallie à Marcel Côté, qui dirigera une coalition en vue des élections municipales du 3 novembre prochain.
Reconnaissant avoir « quelques difficultés à percer dans l'ouest de la ville », Louise Harel estime que « Monsieur Côté aura cette capacité de rallier l'est et l'ouest et de faire en sorte que cela permette vraiment cet élan dont notre ville a tant besoin ».
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