Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les négociations se poursuivent dans l'industrie de la construction

Les négociations se poursuivent dans l'industrie de la construction
PC

Les négociations entre les représentants des travailleurs de la construction en grève et l'Association de la construction du Québec (ACQ) se poursuivent samedi dans les bureaux du ministère du Travail, à Québec.

En soirée, les deux parties étaient encore en pourparlers.

L'ACQ avait annoncé l'ajournement de ces négociations, vendredi, en fin de journée. Rien n'a filtré des discussions jusqu'ici. Les parties patronale et syndicale ont convenu de ne pas s'adresser aux médias tant que les pourparlers se poursuivront.

La grève générale dans l'industrie de la construction en est maintenant à sa sixième journée. Quelque 175 000 travailleurs sont en arrêt de travail depuis lundi.

Les deux parties s'étaient réunies à la table de négociation, vendredi matin, au lendemain de l'intervention de la ministre du Travail, Agnès Maltais, qui a nommé un conciliateur pour encadrer les discussions entre les deux parties.

Quant à la première ministre Pauline Marois, elle a évoqué sans détour, jeudi, la possibilité de recourir à une loi spéciale dès la semaine prochaine pour forcer un retour au travail.

La grève dans le milieu de la construction paralyse des dizaines de chantiers majeurs dans la province, dont la construction du nouvel amphithéâtre multifonctionnel de la ville de Québec et le chantier du complexe hydroélectrique La Romaine, sur la Côte-Nord.

Les sujets sur lesquels achoppent les négociations sont les salaires, la rémunération des heures supplémentaires, les horaires de travail et la mobilité de la main-d'œuvre.

Selon certaines estimations, le conflit coûte au moins 13 millions de dollars par jour aux entrepreneurs.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.