La crise à la tête de l'Autorité palestinienne a eu raison de Rami Hamdallah, qui jette l'éponge moins de trois semaines après sa nomination à la tête du gouvernement.
Une mésentente au sujet des prérogatives serait à l'origine de cette démission-surprise.
Il refusait de devoir partager ses pouvoirs avec les deux vice-premiers ministres imposés par le président Mahmoud Abbas, indique une source au bureau du premier ministre démissionnaire.
Depuis sa prestation de serment le 6 juin, Rami Hamdallah était encadré au sein du gouvernement par le député Ziad Abou Amr et Mohammad Moustapha, président du Fonds d'investissement de Palestine et conseiller économique du président.
M. Hamdallah, un universitaire respecté, mais peu connu à l'étranger, a été nommé le 2 juin pour succéder à Salam Fayyad, démissionnaire, qui était en poste depuis juin 2007.
Rami Hamdallah s'était engagé à laisser plus de place à un gouvernement d'union nationale, comme le prévoient les accords de réconciliation entre le mouvement Fatah de Mahmoud Abbas et les islamistes du Hamas.