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FrancoFolies 2013 : La Femme, un groupe qui fait jaser

FrancoFolies 2013 : La Femme, un groupe qui fait jaser
Courtoisie

MONTRÉAL - Dans la programmation des FrancoFolies, on écrit que La Femme est un groupe majoritairement masculin dont les membres sont originaires des quatre coins de la France : Noé est de Paris, Sam de Marseille, Clémence de Bretagne tandis que Marlon et Sacha viennent de Biarritz. Rencontrés à Montréal dans le cadre du festival, les deux derniers membres de la formation, 21 et 22 ans, racontent La Femme, qui connaît un succès fort important.

La Femme vient de sortir son premier album complet en avril, après trois EP étalés sur trois ans. Intitulé Psycho Tropical Berlin, le disque renferme des 14 morceaux aux consonances surf pop, cold wave, yéyé et post-punk des années ’80. Il allie notamment des guitares traficotées, des synthétiseurs qui sonnent vintage, des boîtes à rythmes et un tas d’instruments bizarres.

En 2011, au moment où l'industrie du disque français commence à s’intéresser à La Femme, le groupe décide de faire une tournée en Amérique du Nord, dont un passage remarqué aux FrancoFolies. Ils sont de retour cette année, avec plus d’expérience, un album en poche et des tonnes de spectacles au compteur. D’ailleurs, la formation offre actuellement une série de dates en France et dans plusieurs autres pays de l’Europe. Une soixantaine en tout. En entrevue, Marlon parle même de concerts éventuels au Japon et un retour chez les Américains.

Les deux gars

Assis à une table de la Maison du Festival, les deux sympathiques gaillards sont cabotins, de connivence et quelque peu brouillon. « Nous sommes deux amis du lycée, raconte Marlon. Ça fait plus de dix ans que nous nous connaissons. Mais le groupe, lui, existe depuis environ trois ans. Sam, Marlon et moi, avons fondé le groupe à Biarritz. »

« Nous avons cherché notre son durant près de deux années, précise Sacha. Nous écoutons plein de musique différente (swing, rap, techno, reggae) et ça explique peut-être en partie le côté hybride de notre album. Depuis la genèse du groupe, nous travaillons sur cet album. Mais nous ajoutions ou changions toujours des trucs. »

« Nous pensions vraiment faire notre premier disque en quelques semaines et au final nous aurons pris deux ans!, renchérit Marlon. Nous n’étions pas satisfaits de la batterie ou encore des voix. Un premier album, c’est super important. Nous ne voulions pas répéter l’erreur d’avoir enregistré le premier EP trop vite. »

« La sortie des trois EP s’explique d’ailleurs en bonne partie à cause de cela », explique Marlon. « L’album complet se faisait attendre. Voilà pourquoi les chansons se ressemblent autant. Psycho Tropical Berlin, c’est la continuité. »

La musique et la scène

Aux dires des deux comparses, un autre album [qu’ils s’amusent bien à décrire comme l’album de la maturité!] serait déjà en gestation. La formation cherche un moyen de commencer la préproduction à l’automne. Les textes et les compositions seraient déjà bien entamés. Or, le temps fait défaut. Les membres du groupe étant occupés à donner jusqu’à cinq spectacles par semaine de l’autre côté de l’Atlantique. Un mal pour un bien, pourrions-nous dire.

« Le disque sera certainement semblable au premier, explique Sacha. Nous allons explorer davantage, pousser nos propres limites. Nous considérons avoir beaucoup plus d’expérience, plus de maturité [ils rigolent encore]. C’est au troisième que nous pensons donner un bon coup de barre. Nous verrons le moment venu. »

Sur scène, ils promettent une importante dose d’énergie. Des claviers, guitares, basse et autres instruments organiques. Rien de numérique, sinon des tablettes qui produisent de temps en temps des bruits d’explosion, de sonar, etc. En somme, « de la bonne musique et des bonnes dégaines », comme le souligne Marlon.

La Femme : le jeudi 20 juin – Club Soda. En première partie de Peter Peter.

Les trois questions du Huffington Post Québec

1. Quel artiste suggérez-vous aux Montréalais d’aller voir durant les FrancoFolies, mis à part vous?

R. Lescop

2. Quel est votre lieu favori à Montréal?

R. La rue Saint-Laurent.

3. Nommez un mot de la langue française pour décrire votre œuvre.

R. Fun.

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