Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Impact rebondit de belle façon avec un gain de 2-0 contre le Dynamo

L'Impact rebondit de belle façon avec un gain de 2-0 contre le Dynamo
AP

MONTRÉAL - L'Impact avait des choses à se faire pardonner. C'est maintenant chose faite. Après avoir offert une performance désolante samedi dernier, à Columbus, la formation montréalaise a comblé ses 17 694 partisans avec une prestation sans faille dans une éclatante victoire de 2-0 contre le Dynamo de Houston.

Felipe, son deuxième, et Marco Di Vaio, son 10e, qui lui permet de rejoindre l'attaquant de l'Union de Philadelphie Jack McInerney en tête des buteurs du circuit Garber, ont marqué les filets des locaux, qui sont toujours invaincus en sept rencontres au stade Saputo.

L'Impact (9-3-2) accroît ainsi son avance en tête de l'Association Est devant les Red Bulls de New York, qu'ils dominent de quatre points avec deux matchs en mains. Les Red Bulls affronteront l'Union ce week-end.

Privé de son entraîneur-chef Marco Schällibaum et de son général en défensive Alessandro Nesta, suspendus, le onze montréalais a été amorphe dans sa défaite de 2-0 contre le Crew le week-end dernier. Mercredi, il n'a pas tardé à faire sentir sa présence. L'Impact a disputé à toute fin pratique le premier quart d'heure seul sur le terrain, bénéficiant d'au moins cinq bonnes chances de marquer. Daniele Paponi, titulaire à la place d'un Andrew Wenger en manque de finition à Columbus, en a obtenu au moins trois à lui seul.

«On a commencé comme un feu d'artifice, a imagé l'entraîneur après la rencontre. Ç'a été une excellente première demie. Sans vouloir manquer de respect à Houston, on aurait pu marquer quatre, cinq ou six buts. (...) On a pu apprécier la qualité de cette équipe, c'était impressionnant. Même comme entraîneur, c'était beau à voir.»

C'est finalement Felipe qui ouvrira la marque à la 14e minute. Habilement alimenté par une passe de classe mondiale de Patrice Bernier, Felipe a fendu la défensive du Dynamo (6-5-4) avant de déjouer Tally Hall entre ses jambes.

Les visiteurs ont eu la chance de créer l'égalité six minutes plus tard, quand Matteo Ferrari a écopé d'un carton jaune fort douteux de l'arbitre Chris Penso dans la surface. Sur le penalty qui a suivi, Giles Barnes a envoyé son tir chez les spectateurs logés derrière le filet.

«Moi j'étais très content qu'il le rate», a indiqué Schällibaum, sans vouloir trop s'étendre sur les malheurs de l'attaquant texan.

L'Impact a poursuivi sa pression incessante dès la reprise, mais Hall se dressera deux fois devant Di Vaio pour garder son équipe dans le match. L'Italien réussira finalement à doubler l'avance des siens à la 32e. Après un corner du Dynamo repoussé par la défensive de l'Impact, le défenseur Corey Ashe a commis toute une bourde en ratant sa passe arrière, laissant tout le loisir à Di Vaio de s'amener seul devant Hall, qu'il déjouera d'un petit lob.

Si le Dynamo a été un peu plus incisif en deuxième demie, l'Impact s'est fabriqué les meilleures occasions. Di Vaio a notamment animé le spectacle à la 62e, profitant de deux bonnes chances de marquer coup sur coup.

Il a d'abord redirigé de la tête un centre de Sanna Nyassi sur la transversale. Insatisfait, l'Italien a sauté sur son propre retour, décochant un violent tir bas, qui a tout juste raté la gauche du filet.

«Il a cette expérience, ce flair autour du filet, a noté l'entraîneur. Ce soir, vous l'avez vu, il aurait pu en mettre une ou deux de plus, facilement.»

Nyassi, souvent critiqué pour ses nombreuses occasions ratées, a connu un fort match, alimentant de brillante façon les attaquants montréalais tout au long de la soirée.

Le retour de Nesta dans la formation aura aussi consolidé la défense montréalaise. Avec Nesta et Ferrari dans l'axe, Schällibaum a pu retourner Hassoun Camara sur l'aile droite, où il semble plus à l'aise. Complété par Jeb Brovsky sur la gauche, cette formation défensive de l'Impact est bien difficile à percer.

«On se sent bien (dans cette configuration). On sait que d'avoir des joueurs comme Alessandro et Matteo — même Jeb — qui amènent beaucoup d'assurance derrière et devant c'est gratifiant, a indiqué Camara. On sait qu'on peut s'asseoir sur cette assise défensive. C'est avec cette formation qu'on a le plus d'automatisme, parce qu'on a pu travailler ensemble depuis le calendrier préparatoire.»

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.