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Obama veut moins d'armes nucléaires

Obama veut moins d'armes nucléaires
US President Barack Obama waves as he exits Air Force One with his daughter Sasha upon arrival at Belfast International Airport, Northern Ireland, to attend the G8 summit in Enniskillen.
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US President Barack Obama waves as he exits Air Force One with his daughter Sasha upon arrival at Belfast International Airport, Northern Ireland, to attend the G8 summit in Enniskillen.

Dans un discours prononcé à la porte de Brandebourg et ponctué d'appels à l'action pour un monde plus juste et la défense de la liberté, le président Obama a déclaré devant des milliers de Berlinois venus l'écouter qu'il allait proposer à Moscou de réduire davantage les stocks d'armes nucléaires.

Le chef du gouvernement américain a appelé la Russie à approuver une nouvelle réduction d'un tiers de leurs stocks mutuels d'armes nucléaires.

Barack Obama a ajouté qu'il organiserait deux sommets sur la sécurité nucléaire au cours de son mandat actuel.

« Ce sont des étapes que nous pouvons franchir pour créer un monde de paix et de justice », a déclaré Barack Obama aux 6000 personnes rassemblées devant la porte de Brandebourg.

Barack Obama n'a cependant pas donné d'échéancier à cette réduction.

Le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine ont d'ailleurs déjà abordé le sujet de la non-prolifération nucléaire lors d'une rencontre tenue lundi dans le cadre du sommet du G8, qui s'est terminé mardi en Irlande du Nord.

Si cette proposition va de l'avant, les deux pays réduiraient leurs stocks d'armes nucléaires à environ un millier d'ogives. Moscou et Washington en possèdent présentement 1500, en vertu du dernier traité de réduction des armements négocié lors du premier mandat de Barack Obama.

Plus tôt dans la journée, le président Obama s'est entretenu avec la chancelière Angela Merkel sur divers sujets, dont l'Iran, la sécurité et la paix en Afghanistan.

Barack Obama s'était déjà adressé aux Berlinois il y a 5 ans, lors d'un voyage en Allemagne alors qu'il était sénateur de l'Illinois.

50 ans après Kennedy

Le 26 juin 1963, le président des États-Unis, John F. Kennedy, avait prononcé, lors de sa première visite à Berlin-Ouest, un discours qui a profondément marqué les Allemands.

À l'époque, l'Allemagne était divisée en deux parties : l'est communiste, sous contrôle de l'Union soviétique, et l'ouest sous contrôle des forces occidentales alliées de la Deuxième Guerre mondiale.

C'est dans ce contexte que John F. Kennedy avait déclaré aux Allemands, sur le balcon de l'hôtel de ville de Schöneberg : « Ich bin ein Berliner » (Je suis un Berlinois).

Ces paroles se voulaient un gage de solidarité envers le peuple d'Allemagne de l'Ouest et plus précisément aux Berlinois, dont la ville, coupée en deux par un mur érigé par les communistes, se trouvait enclavée en territoire est-allemand.

Pendant des mois, à la fin des années 1940, la partie occidentale de Berlin a été approvisionnée par un pont aérien alors qu'on craignait à tout moment une offensive des forces communistes pour prendre le contrôle de la partie ouest de Berlin. Cet épisode est connu sous le nom de Blocus de Berlin.

La capitale allemande a été pendant près de 45 ans au coeur de la guerre froide, jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989, qui a conduit à la réunification des deux Allemagnes, en 1990.

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