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Une étude démontre que l'usage de la punition corporelle est en déclin au Québec

La fessée en déclin
scared little girl biting nails
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MONTRÉAL - La violence physique mineure ou la punition corporelle infligée par les parents québécois à leurs enfants âgés de 6 mois à 17 ans est en nette régression depuis 1999.

Une étude que l'Institut de la statistique du Québec publie mardi précise que ce type de châtiment était utilisé par 48 pour cent des parents en 1999, 43 pour cent en 2004 et 35 pour cent l'année dernière. De ce pourcentage de 2012, 11 pour cent des enfants l'ont subi de façon répétée, soit au moins trois fois.

Les punitions corporelles considérées sont celles comme des tapes à mains nues sur les fesses, la main, le bras ou la jambe.

L'étude ajoute que les pratiques de discipline non violentes, telles que la communication ou le retrait de privilèges, sont les plus courantes puisque les parents de 98 pour cent des enfants y ont eu recours au cours d'une période de 12 mois.

D'autre part, l'enquête intitulée «La violence familiale dans la vie des enfants du Québec 2012» révèle que 49 pour cent des enfants ont vécu trois épisodes ou plus d'agression psychologique durant la période étudiée. Ces incidents incluent de crier après l'enfant, le traiter de noms, le menacer d'une fessée ou de le frapper sans passer à l'acte.

L'agression psychologique répétée a aussi diminué entre 2004 et 2012, passant de 52 à 49 pour cent.

Quant à la violence physique sévère, qui comprend les coups à l'aide d'un objet dur, de le secouer s'il a moins de 2 ans ou de le frapper avec le poing ou un pied, elle concerne 6 pour cent des enfants québécois.

La recherche précise que le stress parental engendré par le tempérament de l'enfant, la consommation d'alcool et de drogues et la présence de symptômes de dépression chez les parents sont liés à la violence sévère envers les enfants.

Lorsque les parents ont un faible revenu, la proportion d'enfants touchés par des conduites à caractère violent est plus élevée. Cependant, la prévalence de l'agression psychologique répétée est plus importante au sein des ménages favorisés.

L'étude a été menée à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux et du Secrétariat à la condition féminine. Au total, 4029 mères et 1342 pères, qui vivent au moins 40 pour cent du temps avec un enfant âgé de 6 mois à 17 ans ont répondu à un questionnaire téléphonique.

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