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«C'est juste de la TV» : une cure de rafraîchissement pour la septième saison (VIDÉO)

«C'est juste de la TV» : une cure de rafraîchissement pour la septième saison (VIDÉO)

L’équipe de C’est juste de la TV n’a pas fait complètement table rase de son ancien panel de collaborateurs… mais presque. Après six ans en ondes, l’émission originale la plus regardée d’ARTV, qui commençait à stagner un brin dans les cotes d’écoute, avait besoin d’un petit coup de pep pour séduire à nouveau son fidèle public et aller chercher de nouveaux adeptes. Et la cure de rafraîchissement passe par l’arrivée d’une nouvelle animatrice, Marie-Soleil Michon – qui prend déjà son nouveau mandat très à cœur en jasant allègrement du petit écran sur Twitter, mot-clic #cjdltv à l’appui –, de nouveaux débatteurs, l’ajout d’un trio d’observateurs et une expérience interactive bonifiée. Les habitués du magazine retrouveront le concept qui leur plaît, mais dans une formule revue et corrigée.

Et qui dit changements dit souvent départs. On a ainsi appris, lundi, lors d’un point de presse, que Liza Frulla et Olivier Robillard-Laveaux quittaient le navire C’est juste de la TV. La première aurait signifié elle-même aux membres de la production son envie d’aller voir ailleurs et aurait déjà des projets en branle avec d’autres chaînes spécialisées de Radio-Canada, comme Explora et Trésor, qui devrait prendre l’antenne incessamment et qui puisera dans les archives de la société d’État. Le second, lui, aurait été forcé de s’en aller en raison de son peu d’expérience à faire de la télévision en direct. Et c’est principalement le fait que le rendez-vous du vendredi soir ne sera plus préenregistré, mais présenté sans filet, qui guide la série de modifications qui seront effectives à compter du vendredi 13 septembre, à 21h. La dernière édition du gala des Zapettes d’or, qui couronne chaque année la saison de C’est juste de la TV, a été concluante avec les 200 000 téléspectateurs qui ont assisté au triomphe d’Unité 9, et on a décidé de poursuivre dans cette veine durant toute l’année.

Anne-Marie Withenshaw reprendra quant à elle sa chaise à la grande table, mais seulement en janvier. D’ici là, elle profitera pleinement de son congé de maternité, elle qui donnera naissance à une fillette à la fin de l’été. Plusieurs remplaçantes se succéderont à tour de rôle en attendant son retour. Les gens sont conviés dès maintenant à suggérer des noms de candidates potentielles sur les réseaux sociaux. Marie Côté, directrice générale des chaînes spécialisées de Radio-Canada, a indiqué que, pour un souci d’équilibre, on préférait qu’une femme s’assoie dans le fauteuil, mais les hommes sont aussi les bienvenus.

Jean-Michel et Dave-Éric

Pour prendre la relève de Liza et Olivier, on a fait appel à deux hommes dont Marie-Soleil Michon ne dit que le plus grand bien. « Ce sont des gens avec qui je voulais travailler depuis longtemps », a-t-elle souligné, avant d’introduire ses nouveaux camarades, soit Jean-Michel Dufaux et MC Gilles, aux journalistes. À constater l’entrain qui semble déjà régner dans le groupe, il ne fait nul doute que celui-ci se prêtera à des échanges animés et passionnés. « C’est important qu’on sente la complicité entre nous, on ne veut pas être dans l’agressivité, a relevé Marie-Soleil Michon. Ça ressemblera maintenant davantage à des conversations entre amis. »

Jean-Michel Dufaux, un touche-à-tout qui évolue en télévision depuis 23 ans, apportera aux discussions son point de vue de grand voyageur et d’amateur du beau, de l’art en général. Celui qui cumule dans son curriculum vitae les fonctions d’auteur, animateur, reporter et comédien dit avoir déjà hâte de découvrir la mouture de Saturday Night Live que Télé-Québec proposera l’hiver prochain.

MC Gilles, pour sa part, se fera désormais appeler par son véritable nom, Dave-Éric Ouellet. Il nous fera profiter de son sens aiguisé de l’observation et de sa vaste culture générale, lui qui a étudié les sciences politiques et qui a déjà été consultant pour des entreprises médiatiques en décousant avec le CRTC. « Mon côté givré a déjà été beaucoup utilisé. Là je vais être un peu plus sérieux », a-t-il déclaré, sans le petit ton pince-sans-rire qui le caractérise.

Sporadiquement, trois observateurs viendront ajouter leur grain de sel en commentant un secteur d’activités qu’ils connaissent bien. L’auteur et créateur Benoît Chartier, grand ami de Claude Legault, parlera de tout ce qui se passe à l’arrière-scène de la télévision, et démystifiera quelques secrets, comme les rires en canne, par exemple. Anaïs Favron, ancienne gymnaste férue de curling, de balle-molle et de basket-ball, nous entretiendra de sports. Enfin, Alex Perron braquera son radar sur les émissions mettant en vedette « le vrai monde », tels les jeux, les concepts de métamorphoses ou de témoignages. Le nombre exact d’arrêts que feront Benoît, Anaïs et Alex dans le décor de C’est juste de la TV n’a pas encore été déterminé, mais on les verra à quelques reprises entre septembre et avril. À noter que la présence de ces collaborateurs occasionnels ne remet pas en cause le passage d’invités sur le plateau; il y en aura encore au moins un par épisode.

Plus d’interactivité

Le nouveau portrait de C’est juste de la TV sera complété par un volet interactif lui aussi revampé. L’émission étant dorénavant diffusée en direct, les internautes seront encore davantage appelés à interagir sur Twitter, et les commentaires les plus intéressants pourraient être projetés en ondes. On ajoutera des questions et des sondages pour prendre le pouls des opinions des téléspectateurs, et le site internet www.cesjustedelatv.tv subira aussi une refonte totale. Finalement, plusieurs se réjouiront de voir leur « plaisir coupable », le segment du Réparateur, être allongé de quelques minutes. Les panélistes auront donc plus de temps pour discourir de leurs « coups de gueule » de la semaine.

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