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Pas d'annonces pour Bombardier mais des déclarations d'amour pour le CSeries

Déclarations d'amour pour le CSeries de Bombardier
Bombardier

PARIS - Bombardier (TSX:BBD.B) décolle doucement au Salon du Bourget, en attendant d'éventuelles annonces de commandes.

Lundi, lors de la première journée du grand rendez-vous mondial de l'aérospatial, l'avionneur québécois a révélé l'identité d'un mystérieux client qui lui avait acheté dix CS100 lors de la précédente édition du Bourget, il y a deux ans.

Il s'agit d'Odyssey Airlines, un nouveau transporteur qui exploitera un service à Londres vers des destinations qui ne sont pas encore desservies depuis la capitale anglaise. Le projet est encore entouré de secrets: on ne sait pas encore quand le transporteur entrera en activité ni quand lui seront livrés les appareils. Le contrat, au moment où il a été conclu, portait sur 628 millions $ US.

Adam Scott, le chef de la direction d'Odyssey, était présent au «chalet» de Bombardier pour dire tout le bien qu'il pense des CSeries. À ses côtés se trouvaient les patrons de quatre autres transporteurs: Nico Bucholz, de Lufthansa-Swiss, Martin Gauss, d'Air Baltic, et Robert Deluce, de Porter Airlines, de Toronto. Un autre est intervenu par vidéo.

D'une même voix, ils ont témoigné de leur intérêt pour le nouvel avion et vanté ses mérites (notamment en matière d'économie d'énergie). Robert Deluce a même laissé entendre qu'il était prêt à «prendre des options» sur l'appareil, qui effectuera son premier vol d'ici la fin du mois.

Pour le président de la division Bombardier Avions commerciaux, Mike Arcamone, leurs interventions étaient «plus que de simples témoignages».

«Ce sont les gros témoignages de cinq clients des quatre coins du monde, qui viennent dire que c'est un grand avion, on a hâte de l'avoir, on est prêts pour des options, on a confiance en Bombardier. Ils sont venus à Mirabel, ils savent que le premier vol est pour bientôt et qu'on n'a pas trois ou quatre ans de retard, comme la concurrence», a-t-il dit en interview.

On ne sait pas combien de commandes Bombardier annoncera au Bourget, ni même s'il y en aura, particulièrement pour le CSeries. «Stay tune!» (restez à l'écoute), a simplement lancé Mike Arcamone.

Bombardier, qui espère avoir bientôt 200 commandes fermes pour la CSeries, a par ailleurs annoncé lundi la deuxième phase d'une entente stratégique avec Commercial Aircraft Corporation of China (COMAC).

Pour les deux entreprises, il s'agit de mettre en commun certaines activités liées à l'exploitation des appareils CSeries (Bombardier) et (C919) de Comac comme les essais en vol, les ventes et le marketing ainsi que le service à la clientèle, «pour maximiser les économies de coûts et les parts de marché».

Le Québec a par ailleurs profité de son importance présence au Bourget pour faire quelques annonces, par la bouche de la ministre déléguée au Développement économique, Elaine Zakaïb, qui dirige avec son collègue des Finances, Nicolas Marceau, une délégation de 30 PME.

Ces annonces portent notamment sur une implantation (la société française ATEM), une fusion (entre les firmes française et québécoise AV&R Vision et Robotique et IMAC Automatisation) et sur la signature d'une entente de collaboration entre l'École nationale d'aérotechnique du collège Édouard-Montpetit et l'entreprise Aerolia.

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