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25 ans, 25 artistes, 25 chansons... et 25 ans de beaux défis pour les FrancoFolies (ENTREVUE)

25 ans, 25 artistes, 25 chansons... et 25 ans de beaux défis pour les FrancoFolies (ENTREVUE)
Agence QMI

C’est ce lundi que seront célébrés les 25 ans des FrancoFolies de Montréal avec un spectacle gratuit présenté sur la place des Festivals. Paul Piché, Éric Lapointe, Daniel Lavoie, Mes Aïeux, Dumas, Vincent Vallières et Pierre Lapointe font partie de cette longue liste d’artistes qui monteront sur la scène Bell pour l’événement 25 ans, 25 artistes, 25 chansons.

« Un jukebox vivant »

« Le titre dit tout », confirme le vice-président programmation des FrancoFolies, Laurent Saulnier en entretien avec le Huffington Post Québec. « Chaque artiste viendra présenter son plus grand succès pour que tout le monde chante ensemble. C’est simple, ce sera quasiment un jukebox vivant », promet-il. L’optique n’étant pas de chanter en duo, il n’y aura donc pas de chœurs ou de mélange de pièces entre les artistes. Bref, à chacun sa chanson.

Pour l’organisation des Francos, cet événement a permis de repasser au travers plusieurs albums des dernières décennies. « 25 ans de chansons, c’est énorme », confie Laurent Saulnier qui a tout fait en son possible pour offrir une soirée multigénérationnelle. « C’est un spectacle très représentatif des Francos en général. Sur scène, il y aura toutes sortes de monde, de tounes, de styles musicaux et de générations », dit-il.

M, Malajube et Bashung parmi les moments marquants

Pour un vice-président programmation, mais surtout pour une personne comme Laurent Saulnier, qui mange de la musique avec un grand M, déterminer LE moment marquant des 25 dernières éditions est impossible. « Quand Mathieu Chédid a présenté son concert trois soirs de suite au Spectrum en 2004, c’était extraordinaire. Si je croisais quelqu’un qui était là, il m’en reparlerait, c’est sûr. »

Cette réponse étant plus générale en soi, Saulnier conserve des souvenirs qui lui sont très personnels, dont la présence d’Alain Bashung. « De le recevoir deux années consécutives, c’était le plus beau cadeau qu’on pouvait me faire ou presque. J’écoutais sa musique quand j’avais 16 ans dans le sous-sol de mes parents. De pouvoir organiser sa venue des années plus tard, tu ne peux même pas imaginer ce que ça peut faire… »

Le programmateur pense aussi aux gars de Malajube qui ont franchement impressionné avec Cubes rubiques en 2010. « Jusqu’à ce que le rideau se lève, personne ne savait ce qui allait se passer durant cette soirée-là. C’était fou! », s’exclame-t-il.

LES TROIS QUESTIONS HUFFPOST

1. Quel artiste suggéreriez-vous aux festivaliers d’aller voir durant les FrancoFolies?

R. Les Dead Obies et Oothèque

2. Quel est votre lieu favori de Montréal, mis à part la place des Festivals?

R. Dans ma cour.

3. Nommez un mot de la langue française pour décrire les FrancoFolies.

R. Plaisir

Montréal, une ville qui se démarque

Les villes de La Rochelle (France) et de Spa (Belgique) sont aussi hôte des FrancoFolies annuellement. Cela dit, Montréal demeure unique en son genre pour diverses raisons. Étrangement, Montréal est le seul des trois lieux à ne pas proposer de musique anglophone. Oui oui, de l’anglo aux Francos! La Ville pourrait-elle suivre cette tendance? « Pas du tout! », assure l’organisateur. « On s’est fixé une mission il y a 25 ans et on y sera toujours fidèle. Honnêtement, même si on y songeait, le public ne nous le permettrait pas », renchérit-il.

Montréal étant une métropole, le festival prend une dynamique complètement différente à La Rochelle et Spa, où les événements se déroulent en nature. Aspect également différent: ici, la majorité de la programmation est gratuite.

Des changements et des défis

Les FrancoFolies n’ont pas toujours été ce qu’ils sont et le programmateur réalise les nombreux changements qui ont été apportés au fil du temps. « C’est un défi continuel parce qu’il faut être à l’affût de tout ce qui bouge, pas juste au Québec, mais partout dans la Francophonie. » Constatant que de moins en moins de foyers parlent français à la maison, c’est-à-dire 54% à Montréal, Laurent Saulnier se dit d’autant plus fier « que le festival ait du succès dans un contexte comme celui-là. »

Que doit-on souhaiter aux Francos mis à part un financement perpétuel? « Je dirais: continuez votre beau travail les jeunes », lance le programmateur. « Ça peut avoir l’air bête, mais s’il n’y avait pas cette vigueur, cette force et cette originalité chez les jeunes d’aujourd’hui, les Francos ne seraient pas ce qu’ils sont », conclut-il.

25 ans, 25 artistes, 25 chansons – 17 juin, 21h – Scène Bell

EN IMAGES:

FrancoFolies: 16 juin 2013

FrancoFolies: 15 juin 2013

FrancoFolies: 14 juin 2013

FrancoFolies: 13 juin 2013

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