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Ministère de la Santé: interventions préventives contre le virus du Nil

Ministère de la Santé: interventions préventives contre le virus du Nil
This undated photo provided by the Northwest Mosquito Abatement District shows a Culex pipiens, left, the primary mosquito that can transmit West Nile virus to humans, birds and other animals. It is produced from stagnant water. The bite of this mosquito is very gentle and usually unnoticed by people. At right is an Aedes vexans, primarily a nuisance mosquito produced from freshwater. It is a very aggressive biting mosquito but not an important transmitter of disease. (AP Photo/courtesy the Northwestern Mosquito Abatement District)
AP
This undated photo provided by the Northwest Mosquito Abatement District shows a Culex pipiens, left, the primary mosquito that can transmit West Nile virus to humans, birds and other animals. It is produced from stagnant water. The bite of this mosquito is very gentle and usually unnoticed by people. At right is an Aedes vexans, primarily a nuisance mosquito produced from freshwater. It is a very aggressive biting mosquito but not an important transmitter of disease. (AP Photo/courtesy the Northwestern Mosquito Abatement District)

MONTRÉAL - Le virus du Nil occidental a progressé au Québec. Limité auparavant aux régions de Montréal, de Laval, de la Montérégie, des Laurentides et de Lanaudière, on le retrouve maintenant en Chaudière-Appalaches, en Outaouais, en Mauricie et dans la Capitale-Nationale.

Le nombre de personnes infectées par la maladie est aussi en progression. De 42 cas en 2011, la santé publique en a noté 132 en 2012.

En l'absence de vaccin et de traitement spécifique, le ministère de la Santé a adopté un plan d'intervention 2013-2015 pour réduire le risque de propagation.

Pour tenter d'empêcher le virus de s'étendre davantage, le ministère de la Santé procédera à une série d'opérations d'épandage de larvicides dans les cinq régions les plus touchées, soient celles limitrophes à Montréal.

Le premier épandage est prévu à la mi-juin, les autres sont prévus en juillet et août.

Le ministère précise que ces épandages sont sans risque pour la population et que le larvicide biologique utilisé, le Bacillus thuringiensis israelensis, sera pulvérisé dans les cours d'eau, plans d'eau et différents milieux humides, là où se trouvent des larves de moustiques.

Dans les puisards, où ce larvicide est inefficace, il sera remplacé par un larvicide granulaire qui empêche la larve du moustique d'évoluer vers le stade adulte.

La population est aussi invitée à adopter de petits gestes pour lutter contre les moustiques.

Puisque ces insectes se reproduisent dans l'eau, le premier réflexe à développer est de réduire les endroits où peut s'accumuler de l'eau autour de la maison, notamment dans les chaudières, les barils et les vieux pneus qui se trouvent à l'extérieur de la maison.

Lors des sorties en plein air, la direction de la santé publique rappelle aussi l'importance de se protéger des moustiques en portant des vêtements longs et de couleurs claires dès le coucher du soleil et à l'aube.

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