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Pipeline d'Enbridge: Équiterre et Greenpeace demandent à Québec d'intervenir

Pipeline d'Enbridge: Équiterre et Greenpeace demandent à Québec d'intervenir
Radio-Canada

À la suite du reportage de Radio-Canada, jeudi, révélant des faiblesses du pipeline d'Enbridge sur la Rive-Nord de Montréal, Équiterre et Greenpeace réclament une intervention du gouvernement de Pauline Marois.

Dans le reportage, une résidente de Saint-André-d'Argenteuil faisait part de sa crainte devant les faiblesses détectées sur le pipeline qui traverse son terrain.

« Il est plus que temps que le gouvernement du Québec rassure la population et confirme les détails de l'évaluation environnementale qu'il entend mener », a déclaré Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace.

Greenpeace estime qu'Enbridge « minimise les risques afin d'obtenir l'approbation de l'inversement de la ligne 9, mais ce sont les Québécois qui devront vivre avec les conséquences ».

Pour sa part, Steven Guilbeault, d'Équiterre, rapporte qu'Enbridge « a enfreint la réglementation de l'Office national de l'énergie dans 117 de ses 125 stations de pompage à l'échelle du pays. Maintenant, on parle de nombreuses faiblesses sur la ligne 9 au Québec ».

Un fonctionnaire d'Urgence-Environnement, contacté par Radio-Canada, ne veut pas confirmer que la substance retrouvée sur le terrain de Saint-André-d'Argenteuil n'est pas du pétrole.

Selon lui, il faudra deux semaines pour pouvoir connaître la nature du liquide. Le fonctionnaire a toutefois précisé qu'il n'y avait pas d'odeur d'hydrocarbure sur le site et les inspecteurs n'ont pas constaté de fuite.

Selon lui, visiblement il ne s'agit pas, pour le moment, d'un problème causé par Enbridge. Par contre, l'inquiétude quant aux faiblesses décelées dans le pipeline à cet endroit est réelle.

Avec les informations de Denis-Martin Chabot

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