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Les négociations rompues avec les garderies privées

Garderies privées: Les négociations sont rompues
Getty Images

Les négociations sont rompues entre le gouvernement et l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ). La dernière rencontre jeudi après-midi avec la ministre de la Famille, Nicole Léger, s'est soldée par un échec.

Les deux parties avaient affirmé qu'il y avait de la place pour la négociation. L'association se disait prête à accepter les compressions moyennant que les éducatrices aient l'équité salariale avec celles des centres de la petite enfance, un an avant le délai prévu, soit en 2016.

Mais à l'issue de la dernière réunion de deux heures, l'AGPQ a indiqué que la ministre ne voulait retirer ni les amendes ni les compressions de 14,9 millions de dollars.

« Je n'ai jamais vu une négo[ciation] aussi stupide de toute ma vie. Cela fait 17 ans que je siège-là », s'est exclamé le porte-parole de l'AGPQ, Sylvain Lévesque, ajoutant que la ponction exigée par Québec représente une facture de 28 000 $ pour un établissement de 80 places.

« Qu'ils demandent aux députés du Parti québécois de redonner 28 000 $ de leur salaire annuellement pour voir et que Mme Marois le fasse. Elle est en train de se défouler sur des PME qui travaillent fort! Ça n'a pas de bon sens », a lancé M. Lévesque.

La ministre campe sur ses positions

Intervenant en point de presse à 16 h, la ministre Léger a défendu sa position ainsi que sa bonne volonté de négocier, faisant valoir qu'il y avait eu sept rencontres en trois mois, dont trois où elle était présente.

« C'est évident que [l'AGPQ] n'avait pas l'intention de faire les efforts budgétaires qu'on [lui] demande », dit-elle, martelant que son objectif était d'arriver à 15 millions de compressions cette année.

« L'important, c'est qu'ils ont apporté sur la table une facture. Ils me font une demande de subvention supplémentaire », a-t-elle souligné, faisant référence aux propositions évoquées par l'association.

L'AGPQ a quant à elle réitéré sa volonté de contester les amendes de 802 000 $ émises par le gouvernement à la suite du débrayage du 22 mai dernier, lorsque le tiers des garderies privées avaient tenu une journée de grève.

Elle a d'ailleurs demandé un avis juridique à l'avocat Julius Grey au sujet de la légalité des amendes imposées par Québec. L'AGPQ devrait l'obtenir au cours des prochaines semaines et tenir des journées de grève si elle obtient un avis favorable.

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