Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Affaire Vadeboncoeur : le syndicat demande à la Ville de revenir sur sa décision

Affaire Vadeboncoeur : le syndicat demande à la Ville de revenir sur sa décision
Radio-Canada

Dans un point de presse mardi après-midi, l'Association des policiers-pompiers de Trois-Rivières a vertement critiqué la décision des élus municipaux de suspendre sans solde les quatre policiers qui ont participé à l'arrestation musclée d'Alexis Vadeboncoeur.

Ils étaient suspendus avec solde depuis le 8 février.

Le président du syndicat Louis Lesage a reproché à la Ville de Trois-Rivières de s'être substitué aux tribunaux. Il a rappelé que les policiers avaient droit à la présomption d'innoncence, un droit fondamental.

L'Association des policiers-pompiers de Trois-Rivières a l'intention de dédommager les policiers suspendus pour la perte de salaires. Il compte aussi entreprendre des moyens de pression si la ville ne revient pas sur sa décision.

Lundi soir, le conseil municipal a voté, à l'unanimité, pour la suspension de Marc-André Saint-Amant, Barbara Provencher, Dominic Pronovost et Kaven Deslauriers.

Le conseil s'est basé sur quatre éléments pour prendre sa décision, soit le dépôt de sept accusations criminelles contre les quatre agents, l'enquête disciplinaire initiée par le service de police, un avis des procureurs de la ville et l'examen de la convention collective des policiers.

La Ville de Trois-Rivières, qui assume les frais juridiques pour les policiers, pourrait aussi leur demander un remboursement.

L'arrestation musclée d'Alexis Vadeboncoeur s'est produite le 2 février dernier. L'intervention policière avait été filmée par une caméra de surveillance du cégep de Trois-Rivières.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.