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Patrick Roy rencontre les médias au Colorado

« Une attitude de Coupe Stanley » - Patrick Roy
Agence QMI

Patrick Roy a toujours été perçu comme un gagnant et un passionné du hockey. C'est exactement cette image qu'il a projetée mardi, à Denver, lors de sa première rencontre avec les médias.

« On ne gagnera peut-être pas la Coupe l'an prochain, mais on va avoir une attitude de Coupe Stanley, a martelé le nouvel entraîneur-chef et vice-président des opérations hockey de l'Avalanche, embauché avec en poche une entente de quatre ans et une année d'option. Regardez les équipes qui ont gagné la Coupe, elles ont dû passer par ce processus. »

Si Roy a parlé d'un « processus », c'est qu'il est conscient qu'il y a beaucoup à faire pour redresser la barque. Il hérite d'une équipe exclue des séries lors de quatre des cinq dernières saisons, et qui n'a pas remporté une seule éliminatoire depuis le premier tour en 2008. L'Avalanche a conclu la dernière campagne au 15e et dernier rang de l'Association de l'Ouest.

En plus de demander un effort irréprochable à ses joueurs, Roy entend montrer l'exemple et ne pas compter ses heures. C'est ce qu'il croit devoir en tant qu'entraîneur de première année dans la grande ligue.

« J'ai trouvé une bonne statistique : 100% des entraîneurs dans la LNH ont déjà été des recrues!, a lancé l'ancien gardien. C'est quelque chose. Je suis prêt à mettre du temps et quand tu travailles, ça peut seulement aller bien. Je ne serai pas parfait, mais je serai comme lorsque je jouais : je vais travailler et faire tout ce que je peux pour aider cette équipe. »

Le bon moment

Si Roy atterrit derrière le banc de l'Avalanche à 47 ans, il aurait pu s'y retrouver bien avant, puisqu'en 2009, son ancienne équipe lui avait offert l'emploi. Mais le fruit n'était pas mûr.

« C'était important pour moi de redonner à ma famille, à mes trois enfants. Frédérick jouait pour nous jusqu'à l'an passé à Québec (chez les Remparts). Ils ont été là pour moi pendant ma carrière. C'était important pour moi d'être là pour eux. Maintenant, Fredérick joue à Rochester, Jonathan a sa carrière (NDLR : de chanteur), ma fille est aux études.

« C'était un défi que je voulais tenter. Et l'Avalanche veut beaucoup dire pour moi. S'il y a une organisation pour qui je veux travailler, c'est celle-là. »

Roy a porté les couleurs de l'Avalanche de décembre 1995, date de la transaction qui l'a fait passer de Montréal à Denver, jusqu'à sa retraite, en 2003. Il a soulevé la Coupe Stanley à deux reprises avec l'équipe, en 1996 et en 2001.

La liste des tâches

Roy revient chez l'Avalanche par la grande porte, soit avec un droit de regard sur les opérations hockey, en plus de ses fonctions d'entraîneur.

Même s'il occupait des fonctions similaires à Québec, Roy assure qu'il ne s'agissait pas d'un critère pour qu'il accepte le nouvel emploi. Mais il n'en demeure pas moins qu'avec Roy, de même que Joe Sakic au poste de vice-président exécutif aux opérations hockey, le directeur général de l'Avalanche, Greg Sherman, ne semble plus peser bien lourd dans la balance. Sherman n'était d'ailleurs pas au podium pour le point de presse.

« Aurais-je accepté l'emploi même si j'avais seulement été entraîneur? Oui. Je ne suis pas ici parce que je suis le vice-président hockey, mais je suis content que Joe m'ait donné ce travail. J'ai fait ce travail pendant huit ans à Québec et j'étais à l'aise. Ça montre quel genre de personne Joe Sakic est. Il n'est pas égoïste. Ce n'est pas une question d'égo, c'est une question de gagner la Coupe Stanley. »

Par ailleurs, Roy a assuré qu'il embauchera un entraîneur des gardiens, même s'il est lui-même un des plus grands gardiens de l'histoire. « J'ai quelqu'un en tête », a-t-il mentionné, sans dévoiler de nom.

Un mot en français

Malgré la présence d'un important contingent de journalistes francophones, la portion principale du point de presse s'est déroulée en anglais. Mais dans ses remarques d'ouverture, Roy a tenu à s'adresser aux Québécois dans la langue de Molière.

« Aujourd'hui je souhaite remercier tous les partisans de Québec et du Québec pour leur appui inconditionnel depuis l'annonce de mon retour dans l'organisation de l'Avalanche. Je réalise un rêve et je me sens privilégié de franchir une nouvelle étape de ma carrière en vous sachant derrière moi. Je veux vous dire que je sais d'où je viens et que je ne vous oublie pas. »

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