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École nationale de cirque: «party» de mariage et swing des années 40 (VIDÉO/PHOTOS/ENTREVUES)

École nationale de cirque: party de mariage et swing des années 40 (VIDÉO/PHOTOS/ENTREVUES)

Les finissants de l’École nationale de cirque se lâchent sur des déhanchements effrénés dans les deux spectacles de fin d’année: Pour le meilleur et pour le pire et La vie en swing. Du 28 mai au 9 juin prochain, la Tohu invite le public à venir découvrir l’incroyable talent de ces étudiants en voie d’aller conquérir le monde. Le Huffington Post a assisté à des extraits des numéros.

On commence par La vie en swing qui s’avère une véritable incursion festive dans les années 40. Une histoire de passion où l’exaltation de la jeunesse flirte avec les premiers pas dans l’âge adulte. Un des moments forts montre l’impressionnante performance de Maxime Poulin. Le jeune homme exécute un jeu de séduction en vélo acrobatique. Bravo… le voir ainsi virevolter sur son bicycle tout en gardant à l’esprit son côté charmeur est un moment tout à fait grisant qui mêle avec doigté humour et dextérité physique.

«Un de mes défis était de devoir m’adapter à la mise en scène. Je devais être capable de modifier mon numéro au besoin. Le vélo acrobatique est ma spécialité, mais ce que j’aime dans le cirque, c’est de pouvoir faire plusieurs choses. Je peux être un danseur, un comédien ou bien un acrobate. Je trouve cela très stimulant», explique Maxime Poulin.

L’Ontarienne Sharon Moore signe la mise en scène du spectacle. «Le swing a littéralement bouleversé les années 20 jusqu’aux années 40. C’était à la fois sauvage et physique. Et puis, l’idée que l’on a aujourd’hui du swing est assez nostalgique. Je trouvais intéressant de mélanger ces deux aspects qui vont merveilleusement bien à l’univers du cirque», explique-t-elle.

On change d’époque avec la deuxième mouture, Pour le meilleur et pour le pire, qui se veut le portrait d’une flopée de personnages. On les retrouve dans un party de mariage. La mise en scène d’Alain Francoeur, qui a notamment collaboré pour le Cirque Éloise, s’attarde à brouiller les pistes. Les apparences sont parfois trompeuses et, derrière l’ambiance kitch, accompagnée de chansons populaires qui vont des années 70 aux années 90, la réalité vient vite confronter la fiction.

«J’avais le désir de travailler sur le groupe et l’individu. Le meilleur moyen pour y parvenir, c’était dans le rassemblement. Finalement, ce qui s’est imposé, c’est le party de mariage dans lequel tout peut arriver. Il y a des retrouvailles, des rencontres et aussi de vieux conflits qui resurgissent», dit-il.

Sur scène, les membres de la troupe souvent euphorique se rencontrent; se séparent ou s’empoignent en équilibre, tout cela au son de l’entêtant 3e sexe signé Indochine. Là aussi, une des scènes impressionnantes met en valeur la prestation du couple Pierre-Antoine Chastang et Morgane Tisserand en duo trapèze danse. Un numéro magnifique aux mouvements impeccables. Les deux jeunes performeurs réussissent à préserver la grâce et l’exigence que nécessite ce genre de performance en apesanteur.

Spectacles de l'École nationale de cirque:

Du 28 mai au 9 juin | TOHU | 2345, Jarry Est

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