Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Vendu à un promoteur, un terrain de Rosemont est rasé

Un terrain de Rosemont est rasé
Dominic Brassard/Radio-Canada

Des résidents de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie dénoncent la vente à un promoteur d'un terrain qui devait être transformé en parc.

Le site situé au coin des rues Beaubien et Saint-Urbain devait être acheté par la Ville de Montréal au Canadien Pacifique (CP). Mais contre toutes attentes, le CP a plutôt vendu le terrain à un promoteur immobilier, sans que la Ville intervienne.

La semaine dernière, des citoyens ont remarqué la présence d'une pelle mécanique sur le site. Les arbres ont tous été coupés, sans exception.

« Nous, ici, on est attristés de voir ce qui se passe. On est aussi en colère, on ne comprend pas. Ce lieu avait été annoncé en décembre. La Ville allait préserver cet endroit-là, allait en faire un parc », s'indigne Julie Patenaude, résidente du quartier.

Mme Patenaude a alors écrit à une porte-parole du CP qui l'a informée que le terrain avait été vendu au promoteur immobilier Olymbec, et non à la Ville.

Le maire de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, François Croteau, n'en revient pas. Il ne comprend pas pourquoi la Ville-centre n'a rien fait pour empêcher cette transaction. Il en a aussi contre la façon de faire d'Olymbec.

« Ce promoteur est arrivé de façon cavalière sans consulter personne [et] décide de couper les arbres sans permis. Nous, on regarde tous nos recours légaux actuellement. Il n'est pas question de laisser les choses telles quelles. C'est inacceptable! » dénonce le maire Croteau.

Les citoyens du quartier n'entendent pas non plus en rester là. Julie Patenaude demande l'intervention du maire de Montréal, Michael Applebaum.

Ni la Ville de Montréal, ni le Canadien Pacifique, ni Olymbec n'ont commenté le dossier.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.