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Des chauffeurs de la STM réclament un renforcement du Code criminel

Des chauffeurs de la STM réclament un renforcement du Code criminel
Getty Images

Une trentaine de chauffeurs d'autobus de la Société de transport de Montréal (STM) étaient présents au palais de justice de Montréal en signe de soutien envers un collègue agressé le 24 avril dernier. Les chauffeurs tenaient à assister à la comparution d'un des trois présumés agresseurs, Daniel Quiroz-Rivas, 20 ans, prévue à l'origine vendredi matin.

Le report à une date ultérieure de la comparution du jeune homme n'a pas empêché ces chauffeurs de la STM de revendiquer une meilleure protection. « On veut des modifications au Code criminel justement pour qu'on soit sous la même protection que les agents de la paix, parce que nous sommes aussi des représentants des gens qui donnent du service à la clientèle », a déclaré le président du syndicat des chauffeurs d'autobus de la STM, Denis Vaillancourt. « Nous nous devons d'être mieux protégés que nous le sommes présentement. »

Quant à Daniel Quiroz-Rivas, il demeurera incarcéré au moins jusqu'à sa prochaine comparution. Le jeune homme est accusé de voie de fait grave tout comme son présumé complice Jeffrey Saint-Cloud, 20 ans. Ce dernier s'est vu refuser une telle libération le 29 avril dernier. Quant au troisième accusé, un jeune homme de 17 ans, il sera jugé par le Tribunal pour adolescents.

Le chauffeur gardera des séquelles

L'agression est survenue dans la nuit du 24 avril dernier, peu après 2 h 30, à l'intersection du boulevard Saint-Laurent et de la rue Jean-Talon, dans le quartier Villeray. L'agression aurait suivi une dispute verbale dont le sujet demeure inconnu. Après avoir asséné plusieurs coups de poing au chauffeur, les trois suspects avaient quitté le véhicule à pied.

L'autobus était équipé de deux caméras de surveillance et des images nettes, montrant les trois suspects à bord du véhicule, ont été diffusées par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Jeffrey Saint-Cloud s'était livré de lui-même à la police, mais les deux autres suspects ont été arrêtés grâce à la diffusion des images des caméras de surveillance.

Le chauffeur de l'autobus est en piteux état, selon le président du syndicat, Denis Vaillancourt. Il devrait conserver des séquelles de l'agression.

Jeffrey Saint-Cloud se présentera devant le juge le 17 juin prochain pour son enquête préliminaire.

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